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Ils sont devenus parents de quadruplés : Un bonheur puissance quatre pour Devina et Viren

Le couple est  aux anges.

Depuis le jeudi 28 février, Devina et Viren, 22 et 43 ans, sont les heureux parents de quadruplés – en plus des enfants qu’ils ont déjà – et bien que ce soit un sacré challenge pour eux, ils ne comptent pas bouder leur bonheur.

1, 2, 3 et… 4 bébés ! Ce n’est pas tous les jours qu’une femme met au monde quatre enfants d’un coup, c’est même une chose assez rare. Mais Devina, elle, l’a fait ! Et elle en est très heureuse. Une joie à la puissance quatre, partagée pleinement par son compagnon Viren. «Un enfant, c’est déjà difficile, quatre ça l’est encore plus, mais c’est aussi le bonheur multiplié par quatre», disent-ils, émus.

 

C’est donc le jeudi 28 février que les bouts de chou ont pointé le bout de leur nez par césarienne, à l’hôpital Nehru, à Rose-Belle. Deux filles et deux garçons qui n’ont pas encore de prénom pour l’instant et qui viennent agrandir une belle famille recomposée. «Nous voulons avant tout les tenir dans nos bras et nous nous déciderons par la suite de leurs prénoms. Ce sera vraiment selon notre ressenti du moment», nous confie Viren Rungen, 43 ans.

 

Sa compagne Devina, 22 ans, et lui ont emmenagé ensemble, à Surinam, depuis deux ans. Le couple qui a déjà cinq enfants – deux pour Devina et trois pour Viren, de précédentes unions – projetait d’en avoir un autre ensemble. Mais quatre d’un coup, alors là, ils ne s’y attendaient vraiment pas. Ils ont appris la nouvelle lorsque la jeune maman a été admise à l’hôpital pour une intervention chirurgicale visant à enlever un fœtus qui s’était formé dans sa trompe de Fallope. «Elle avait fait une grossesse extra-utérine et c’est là que nous avons su qu’il y avait quatre autres bébés et qu’elle était déjà à 23 semaines de sa grossesse», nous confie Viren, avec une bonne humeur contagieuse, sous le regard approbateur de sa compagne, assise sur son lit d’hôpital.

 

L’effervescence

 

Suite à cette annonce, les tourtereaux sont aux anges et se lancent dans les préparatifs pour accueillir les nouveaux membres de la famille. «La nouvelle a été reçue avec beaucoup de joie à la maison. Et les préparatifs se sont déroulés sereinement. Nous achetions tout pour quatre, les mêmes modèles mais dans des couleurs différentes. De plus, ma belle-mère venait aider Devina car ce n’était pas évident pour elle d’être sur pied. Chez nous, la famille est sacrée», explique le père de famille nombreuse avec un geste de tendresse pour sa femme, encore affaiblie par son accouchement et qu’il retrouve après 36 heures.

 

Anjanee Jouan, la maman de Devina, est elle aussi aux anges. «Nous étions tous heureux d’apprendre sa grossesse. Mais aujourd’hui, ma joie est encore plus grande car j’ai eu encore quatre petits-enfants et dans la localité, c’est l’effervescence. Les gens ne cessent de me poser des questions et veulent savoir comment vont les bébés et Devina.»

 

Le temps d’un court instant, Viren et Devina s’échangent des regards et des sourires complices tout en se remémorant ce fameux jeudi qui a changé leur vie. «Je suis rentré chez moi aux alentours de minuit et demi après avoir déposé ma belle-mère. L’instant d’après, Devina avait perdu les eaux et nous nous sommes tout de suite rendus à l’hôpital. Devina a accouché à 5 heures du matin. Ce fut une réelle surprise de savoir qu’il y avait deux filles et deux garçons car les médecins n’arrivaient pas à voir distinctement les sexes des bébés durant la grossesse», souligne le père des quadruplés qui, pour l’heure, sont disséminés dans différents hôpitaux pour des raisons de place dans le service des soins intensifs pour bébés.

 

Pour l’heure, sa compagne et lui n’ont qu’une hâte : prendre leurs enfants dans les  bras. «Ce n’est pas évident de rendre visite à mes filles à Rose-Belle puis d’aller à l’hôpital de Flacq et à celui Jeetoo pour voir mes fils. C’est beaucoup de trajet à faire mais aussi beaucoup de couches à déposer quotidiennement. Si les Mauriciens veulent bien nous aider, ce sera vraiment merveilleux même si de notre côté, nous ferons le nécessaire», souligne Viren, maçon de son état. Quoi qu’il en soit, c’est un bonheur inouï multiplié par quatre.