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Festival Coeurlinaire : Aux saveurs des finalistes du Meilleur Ouvrier de Maurice

Ouvrez vos chakras gourmands. Et laissez votre esprit mangeur s’envoler vers des associations de saveurs qui offrent la bouchée parfaite. Le nirvana culinaire. Oh oui ! Et pour vous guider dans ce voyage en terre intérieure (en attendant d’oser ces mélanges qui donnent envie), huit chefs au top. Ils participeront à la finale de la première édition du concours d’excellence, Meilleur Ouvrier de Maurice (MOM), qui s’inspire de l’incontournable MOF venu de France. Ce concours qui s’inscrit dans le cadre du Festival Coeurlinaire est organisé par la Vatel Business School Mauritius, en collaboration avec les chefs MOF de la maison Paul Bocuse ; oui, rien que ça. D’ailleurs, deux d’entre eux seront dans l’île dès le lundi 1er octobre et feront partie du jury. Souper !

Pour l’instant, les chefs finalistes qui ont passé une première étape de sélection dont le but était de tester leurs connaissances, se préparent pour leur grand final, qui aura lieu au Paradis Beachcomber Golf Resort & Spa, le 3 octobre. Il faudra donner le meilleur de soi lors de l’épreuve en direct. Alors, ils sont un peu nerveux, cette semaine, nos chefs. Et notre question – «quelle est la meilleure association de saveurs pour vous ?» – les prend un peu au dépourvu. En même temps, c’est normal ! Pour des amoureux du goût, passionnés de leur métier et de leur savoir-faire, ce n’est pas facile d’en choisir une seule. Mais l’essence même de la cuisine, c’est le plaisir. Alors, on comprend : les choses simples sont parfois les meilleures (tant qu’elles sont bien préparées). Enn ti bouyon bred ek so satini pomdeter ? De quoi ouvrir ses chakras gourmands ! 

Veeren Pillay : «Pour enn satini pomdeter»

 

 

Ses saveurs parfaites : «On travaille avec différents produits, on suit des inspirations diverses mais je ne peux résister à un bon bouillon bred ek so satini pomdeter.»

 

Parcours : Sa formation ? Elle se passe à la Mauritius Government Hotel & Catering Training School. Ensuite, hop, au Merville Beach Hotel, puis au Grand-Gaube Hotel en tant que chef de partie avant d’être promu sous-chef. Il travaille maintenant au Shandrani Hotel depuis 27 ans et occupe le poste de chef de cuisine.

 


 

Rishiraj Singh Hurnam : «Bred mouroum avek so pima sek»

 

 

Ses saveurs parfaites : «J’aime beaucoup les produits locaux et les adapter aux saveurs européennes. Mais, à mon avis, rien ne peut battre un bon bred mouroum avek so pima sek ek de-trwa pomdamour. C’est comme ça qu’il faut manger ça !»

 

Parcours : Ses premiers pas en cuisine ? C’est au Maritim. En 1994, il va aiguiser ses couteaux à l’hôtel Victoria, continue d’apprendre et de se former, participe au South Africa World Junior Chef Challenge, entre autres compétitions culinaires et fait neuf ans au Club Med en tant que sous-chef. Désormais, il est au Royal Palm comme chef de partie.

 


 

Thierry Saint-Mart

 

 

Ses saveurs parfaites : On imagine qu’il était en train d’en découvrir de nouvelles. Malheureusement, le chef Thierry Saint-Mart est resté injoignable.

 

Parcours : Les stages au top, il connaît. Il en a même fait un à Le Lancaster Paris (3* Michelin). C’est en 1996 qu’il a rejoint le groupe Indigo en tant que commis. Il est désormais chef exécutif.

 


 

 Neeloo Ajnisha Ungnoo : «Des fraises, de la crème et du poivre : un trio gagnant»

 

 

Ses saveurs parfaites : «Le salé-sucré, j’aime bien. Le piquant-sucré aussi. Pour le retrouver dans mes préparations, j’ajoute un peu de poivre dans un dessert. Ça casse le côté crémeux qui peut être écœurant. Ou le trop sucré. Et en bouche, ça apporte du piquant, du jeu pour les papilles. Des fraises, de la crème et du poivre, c’est un trio gagnant pour moi.»

 

Parcours : En 1996, elle est formée à l’école hôtelière et trouve vite sa place, à la force de son talent, dans les hôtels prestigieux de l’île : le Touessrok, le Saint Géran, le Telfair Golf & Spa Resort, entre autres. Elle travaille actuellement comme chef et Shop Manager à The Gourmet Emporium.

 


 

Harrish Mungur : «Légumes grillés et vinaigrette de pesto»

 

 

Ses saveurs parfaites : «Moi, c’est la cuisine méditerranéenne que je préfère. Des produits frais, des salades. Pas beaucoup de beurre ou de crème. Pour moi, il faudrait servir des légumes grillés avec une vinaigrette de pesto. L’huile d’olive, le basilic, les pignons avec leur côté noisette ; c’est splendide.»

 

Parcours : En 2001, il termine l’école hôtelière à Maurice, bosse un peu dans l’île avant de s’envoler pour Londres où il officie comme chef de partie. Mais il ne s’arrête pas là. Un peu globe-trotter dans l’âme, il cuisine dans plusieurs restaurants étrangers. Deux exemples : le restaurant Serge Viera (2* Michelin) en France et le Huvaefen Fushi aux Maldives. Il est aujourd’hui sous-chef au restaurant Blue Penny Cellar au Constance Belle-Mare.

 


 

 

Pravind Jugun : «Des graines de coriandre…»

 

 

Ses saveurs parfaites : «J’adore les graines de coriandre. Je trouve qu’elles apportent toujours quelque chose dans un plat, surtout quand elles sont bien torréfiées avant d’être moulues. Quel parfum, quelles saveurs ! En plus, elles donnent un peu de craquant au plat ; c’est top. Tomate et coriandre, ail, menthe et coriandre ; ce sont des associations au top.»

 

Parcours : En 2002, que faisiez-vous ? Cette année-là, Pravind Jugun est, lui, dans les cuisines du Belle-Mare Plage Hotel. Mais il ne s’arrête pas là et poursuit son rêve en se formant à l’international : en 2004, il officie à La Cote Saint Jacques, un 3* Michelin à Paris, et en 2015, c’est au Chalet d’Adrien, en Suisse, qu’il continue d’apprendre. Il bosse aussi en Angleterre pendant trois ans avant de rentrer au pays. Il est désormais sous-chef exécutif au Constance Prince Maurice.

 


 

Paramasudhan Murday : «Basilic-citron, c’est parfait»

 

 

Ses saveurs parfaites : «L’association basilic-citron en dessert, c’est magnifique.»

 

Parcours : En 2002, son diplôme de l’école hôtelière en poche, il débute au Shandrani Hotel comme stagiaire. Il ne cessera de grignoter sa part du gâteau (un «grimper» les échelons version chef) au sein du groupe Beachcomber. Il y travaille comme sous-chef au Trou aux Biches Spa & Resort depuis 2010. Il s’est également offert des petites «escapades» pendant sa carrière ; il a travaillé sur des bateaux de croisière : le Princess Cruise Line et l’Azamara Club Cruise.

 


 

Jacques Patrick Soochit : «Fey 4 epis ek so baton kanel»

 

 

Ses saveurs parfaites : «Les épices bien dosées aident à sublimer un plat. Imaginez un bon koson maron kinn kwi avek so fey 4 epis ek so baton kanel.»

 

Parcours : Ses débuts ? En 1998 au Coco Beach Hotel. Ensuite direction Dubaï, où il officiera comme chef de partie au One and Only Royal Mirage entre 2003 et 2005. Suivi d’une étape à The Residence avant de rejoindre le Four Seasons Resort Mauritius at Anahita où il officie depuis 10 ans.

 


 

Vous pouvez y assister…

 

À quoi ? À la finale, of course ! Deux sessions sont disponibles (de 7 heures à midi et de 13 heures à 18 heures) et chacune est à Rs 1 000 par personne. Pour en savoir plus, appelez le numéro suivant : 5761 5755, 5944 7004.

 

Des MOF quoi !

 

Les passionnés de cuisine, les amoureux d’émissions culinaires françaises ont déjà dû entendre au moins une fois ce mot : MOF ou Meilleur Ouvrier de France. Le petit col bleu-blanc-rouge qui est synonyme d’excellence et de prestige. Pour l’événement, deux messieurs au top et MOF seront à Maurice : Gilles Reinhardt et Christophe Muller, des «kass pake» dans leur domaine.