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États-Unis : en attendant l'investiture de Joe Biden

Le Mauricien Shashi Pittea (ici avec Eric) estime que l'élection de Joe Biden favorise une nouvelle ère de coopération et de collaboration non seulement en interne mais également pour influencer la politique mondiale. Il était à Times Square pour célébrer la victoire de Joe Biden et de Kamala Harris.

Le président élu ne chôme pas. Deux semaines après la présidentielle américaine, même si Donald Trump refuse toujours de reconnaître sa défaite, Joe Biden poursuit sa transition. Il a tenu un briefing sécuritaire non officiel et a nommé neuf proches conseillers... En attendant son investiture le 20 janvier.

Il s'est déjà mis au travail, même s'il n'est pas encore officiellement le président des États-Unis. Joe Biden, celui qui occupera bientôt la Maison-Blanche, est plus que jamais d'attaque et ne se laisse pas intimider par un Donald Trump qui n'est pas du tout coopératif. Le président élu a ainsi mis en garde, ce lundi 16 novembre, contre un risque de morts supplémentaires liés à la Covid-19 si Donald Trump et son gouvernement refusent de se coordonner avec l'équipe démocrate qui va prendre le relais. La gestion de la crise sanitaire figure, en effet, parmi ses priorités. «Il se peut que davantage de personnes meurent», a déclaré Joe Biden depuis son fief de Wilmington, dans le Delaware, en citant notamment l'urgence de préparer la distribution des vaccins dès qu’ils seront disponibles. «S'il nous faut attendre jusqu'au 20 janvier – jour de son investiture – pour commencer à planifier, cela nous fait prendre un retard d'un mois, un mois et demi (...) Il est tellement crucial que cette coordination commence maintenant... Maintenant ou aussi vite que possible», a-t-il insisté.

 

Donné comme vainqueur de la présidentielle le 7 novembre, Joe Biden traverse actuellement la période appelée «canard boiteux», durant laquelle Donald Trump est encore président en poste. Selon la tradition, le président sortant ne gère plus que les affaires courantes, alors que le président élu, pour sa part, forme une équipe de transition et échange avec l'administration toujours en place pour prendre en main les dossiers. Une autre date importante de cette période est celle du 8 décembre, qui est le jour limite pour la résolution des conflits électoraux. «Tous les recomptages de l'État et les contestations judiciaires sur les résultats de l'élection présidentielle doivent être terminés à cette date», précise le Congrès américain.

 

Le 14 décembre, autre moment-clé de la période de transition, le collège électoral, les «grands électeurs» âprement disputés durant la campagne, se réuniront dans la capitale de leurs États respectifs afin de désigner formellement le président et sa vice-présidente (la première de l'Histoire du pays). Le 6 janvier, les votes du collège électoral seront formellement présentés lors d'une session jointe du Congrès. Le président du Sénat proclamera alors officiellement les résultats et, finalement, le 20 janvier, la cérémonie d'investiture devrait voir Joe Biden prêter serment sur les marches du Capitole à Washington D.C. 

 

«Réunir à nouveau les USA»

 

Avec cette nouvelle administration, de nombreux Américains s'attendent à des jours meilleurs après une traversée du désert qualifiée de difficile ces dernières années. Depuis la victoire de Joe Biden et de Kamala Harris, l'espoir anime à nouveau les cœurs, du moins concernant ceux qui soutiennent Biden et qui croient en lui pour «réunir à nouveau les USA». Shashi Pittea, Mauricien installé à New York, est témoin de cette attente des Américains. «Je n'ai déménagé à New York qu'en juillet 2020. C'était une expérience de vivre l'élection présidentielle malgré la présence du coronavirus. À New York, où les Démocrates étaient favoris, les gens étaient si heureux à l'issue de l'élection et on peut ressentir une ambiance positive. Ce sera un nouveau départ», confie le jeune homme qui a été marqué par le discours de Kamala Harris, qui deviendra la première femme vice-présidente, le 7 novembre. «Elle a dit : “Bien que je sois la première femme à occuper ce bureau, je ne serai pas la dernière. Parce que chaque petite fille qui regarde ce soir voit que c’est un pays de possibilités.”»

 

Pour Shashi, ce message est porteur d'espoir. «C'était un message si puissant à la nation sur l'égalité des droits et l'égalité des chances pour tous, indépendamment de votre race, religion, sexe ou orientation sexuelle. Cela a donné de l'espoir à tant de personnes car les quatre dernières années ont causé tellement de divisions. Depuis sa victoire aux élections, le président élu Joe Biden a appelé les Américains à se rassembler. Il a dit : “Je travaillerai pour être un président qui ne cherche pas à diviser mais à unifier. Je ne verrai pas les États rouges et les États bleus, je verrai toujours les États-Unis.” L'élection de Joe Biden favorisera une nouvelle ère de coopération et de collaboration non seulement en interne mais également pour influencer la politique mondiale», confie notre compatriote, en attendant avec impatience l'investiture du 46e président des États-Unis...