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Ces nouveaux membres du barreau qui marchent sur les pas de leurs parents

Miguel Ramano, entouré de ses proches est le fils de Dev Ramano.

Le judicaire compte 43 nouveaux avocats. Parmi eux, bien évidemment des passionnés du droit et les enfants de personnalités à l’instar de Rojanjali Devi Vyapoory-Naiken, fille de Barlen Vyapoory, président de la République par intérim. Et il y a aussi ceux et celles qui ont choisi d’embrasser la même profession que leur père ou leur mère…

Quand la passion se transmet de parents à enfants… Car à l’heure du choix, quand le moment de s’envoler pour des études ou de se lancer sur le marché du travail se présente, certains enfants choisissent de suivre sur les traces de leurs parents. Pour eux, ces derniers sont comme des «role model» qui les ont inspirés tout au long de leur vie, à tel point, qu’ils ont voulu emboîter leurs pas.

 

À l’instar de ces new callees qui ont prêté serment devant la Cour suprême, le vendredi 20 septembre. Ils sont 43 nouveaux avocats, et parmi eux, il y a ceux et celles qui ont voulu faire comme maman ou papa. Sweta Gitika Manna, la fille du juge Gaitree Jugessur-Manna, Helen Sareena Gujadhur, fille de Me Mooloo Gujadhur, entre autres, ont voulu explorer la même voie que leurs parents.

 

Neeloofur Daureeawoo en sait quelque chose. À 24 ans, elle est la plus jeune de sa cuvée. Fille de Racheed Daureeawoo – avocat, ancien magistrat, ancien député et ancien maire –, et de la vice-Première ministre, Fazila Jeewa-Daureeawoo, avouée de profession Neelofur Daureeawoo se passionne pour le Droit depuis qu’elle est toute jeune. C’est après ses études secondaires au Lycée Labourdonnais,  qu’elle a entamé son LLB. C’est ensuite au BPP Bristol, au Royaume-Uni, qu’elle a passé ses examens du barreau. De retour à Maurice, Neeloofur a fait son «pupillage» chez Gavin Glover SC, Iqbal Rajahbalee SC, Thierry Koenig SA, et au bureau du Directeur des poursuites publiques.

 

Reconnaissante envers ses parents qui l’ont, dit-elle,  toujours encouragée dans sa voie, la jeune femme a aussi eu l’occasion d’acquérir de l’expérience de travail en Malaisie, et en Suisse, au WIPO, agence spécialisée de l’ONU. Elle est également une Accredited Civil and Commercial Mediator. Lorsqu’on lui demande ce que cette étape de sa vie représente pour elle : «C’est un rêve d’enfance qui se réalise, une robe pour laquelle j’ai beaucoup travaillé. Cela dit, c’est juste une première étape dans mon souhait de retourner à mon pays tout ce pays m’a donné», nous confie-t-elle.

 

Source d’inspiration

 

Pour la jeune avocate, le régime juridique rime avec technologie. «Dans les années à venir, je compte poursuivre mes études. En Droit, on apprend toujours qu’il y a des secteurs qui prennent de l’ampleur sur le plan mondial, tels que la propriété intellectuelle ou le cybercrime . Il est donc important que le régime juridique soit en harmonie avec la technologie moderne pour la protection du grand public. Je souhaite donc continuer mes études pour pouvoir contribuer à l’expansion de ces filières sur le plan local», souligne-t-elle. 

 

Fils de l’avocat Dev Ramano, Miguel Ramano, 40 ans, est aussi un tout nouveau membre du barreau mauricien. S’il ne cache pas le fait que son père est pour lui une grande source d’inspiration, le choix d’embrasser la profession d’avocat n’a pas été automatique. «J’ai fait une Licence en Économie et Management en Angleterre et une Maîtrise en Politique internationale à l’université de Newcastle. De 2004 à 2010, j’ai travaillé dans une boîte de Financial Publishing, toujours en Angleterre», nous explique Miguel Ramano. À un certain moment de sa vie, il a voulu explorer d’autres horizons : «J’ai pris des cours du soir tout en continuant à travailler. C’est vrai que je n’ai pas eu un parcours typique. J’ai pris mon temps avant de me lancer dans cette voie. Mon père a toujours été pour moi un modèle. Si j’arrive à faire au moins 10 % de ce qu’il a accompli, je serais plus que content.»

 

Cette nouvelle étape dans sa vie est synonyme d’une nouvelle aventure qui commence : «Pour l’instant, je suis un peu un touche-à-tout. J’ai toujours voulu me lancer à mon propre compte et de le faire dans une profession noble est définitivement un plus.»

 

 

La profession juridique a depuis toujours fasciné Pajani Mukan, 25 ans. Et c’est cette fascination pour la même profession que son père, Me Bala Mukan, qu’il a compris, depuis très jeune ce qu’il voulait faire comme métier dans la vie. «Je l’ai toujours vu partir en Cour avec sa robe et cela a toujours attiré ma curiosité. Puis, je me souviens que des gens souvent venaient le féliciter et le remercier de les avoir aidés.

 

C’est la notion d’aider celui qui en a besoin qui m’a encouragé à suivre sa voie», nous confie le jeune homme qui est fier d’évoluer dans un milieu qui n’est pas figé mais en perpétuelle mutation : «C’est un monde qui bouge et qui nous permet de côtoyer des gens de tous bords…» Il s’agit maintenant pour lui, dit-il, de se construire une carrière et de suivre dans les pas de son père…