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Ces «madam» derrière la Société Coopérative de Britannia

Les femmes de la coopérative sont plus que déterminées à évoluer.

Elles sont de différentes communautés et divers milieux sociaux mais leur petit village du Sud, Britannia, les rassemble. La force de ces femmes : l’envie de devenir autonomes et de se donner les moyens de l’être. En marge de la Journée internationale de la femme, observée ce lundi 8 mars, faisons connaissance avec ces madam qui en veulent !

Son enthousiasme et sa détermination sont contagieux ! C’est avec un grand sourire aux lèvres que Shirley Anthony nous parle de la Société Coopérative Britannia, lancée officiellement le 3 février 2021, avec à la barre une majorité de femmes. «C’est une coopérative qui est toujours en formation mais avec tout plein de projets déjà réalisés et à réaliser à l’avenir», souligne la présidente de la coopérative. Elle fait partie des femmes qui n’ont pas froid aux yeux et qui aiment agir pour le bien-être mais aussi l’avancement de la gent féminine. D’où son engagement auprès des femmes de son village qu’elle souhaite aider à devenir autonomes à travers cette coopérative. «Les femmes de l’endroit sont talentueuses, donc pourquoi gâcher ces talents ? Mieux vaut les développer et les transformer en gagne-pain.»

 

C’est ainsi qu’est venue l’idée de créer une coopérative pour rassembler toutes les femmes du village de Britannia, qui désiraient être parties prenantes de ce projet. «Elles sont nombreuses à avoir osé. Car les femmes réalisent aujourd’hui qu’il faut saisir chaque opportunité qui leur est offerte pour avancer, évoluer et devenir autonomes. Cela se fait par des petites choses qu’elles maîtrisent déjà. Par exemple, certaines font des gâteaux, des produits artisanaux, entre autres», souligne Shirley Anthony.

 

L’autre projet d’autonomisation de la Société Coopérative Britannia a, lui, permis que les femmes accueillent quelques hommes du village. «Beaucoup ont obtenu des terrains VRS, donc pour éviter que les terres soient laissées à l’abandon, nous avons mis en place un projet d’agriculture et des formations en ce sens ont été données. Ainsi, chaque partie concernée a les outils nécessaires pour débuter et évoluer dans ce projet», avance notre interlocutrice. Elle explique que cette démarche s’inscrit dans l’idée d’apporter plus de développement dans le village de Britannia, tout en mettant les habitants eux-mêmes à contribution. «Nous voulons vraiment que notre village connaisse des développements concrets, en plus de créer de l’emploi. Et les femmes du village saisissent les opportunités qui leur sont offertes. Beaucoup ont eu des formations sur comment faire pour vendre leurs créations dans des foires et grâce à cela, elles vont de l’avant désormais pour participer à diverses foires afin de se faire connaître et écouler leurs produits. »

 

Pour Shirley Anthony, dont le dynamisme et le sourire forcent l’admiration, nous sommes dans un temps où la femme doit s’affirmer et être autonome, surtout avec la Covid-19 qui a causé pas mal de pertes d’emploi au sein du village. «Aujourd’hui, ces femmes ont de quoi faire et surtout, un moyen de nourrir leur famille. C’est pour cela que nous intégrons aussi désormais des hommes. Car le développement de notre village nous concerne tous.»