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Bien prendre soin de la santé de mon lapin

Une alimentation saine et équilibrée est très importante pour la bonne santé du lapin, nous dit le Dr Clara Bouillon.

Pour que votre lapin soit en pleine forme, sa santé et son bien-être passent par une bonne hygiène et une alimentation adaptée à ses besoins. Le Dr Clara Bouillon nous en dit plus sur cet animal aussi fragile que mignon. 

Avec leur petite bouille, leur fourrure et leurs grandes oreilles, ils nous donnent envie de les câliner et de les cajoler tellement ils sont mignons. Eh oui ! Le lapin a su trouver au fil des années une place importante au sein des familles, devenant l’animal de compagnie le plus adopté après les chiens et les chats. Pourtant, sa santé et ses besoins restent assez méconnus. D’ailleurs, le lapin, qui est considéré comme un animal «proie», possède une santé assez fragile et n’est souvent pas épargné par les maladies. Il est, donc, important de bien connaître son lapin afin de bien prendre soin de lui et d’éviter qu’il tombe malade.

 

Pour cause ! Le lapin, explique le Dr Clara Bouillon de la clinique vétérinaire.mu, peut souffrir de plusieurs maladies comme la myxomatose, le VHD 1 et 2, l’arrêt de transit et le cancer. Cependant, la première chose à savoir, c’est que cet animal a la particularité d’avoir des dents qui poussent tout au long de sa vie. «Il faut faire attention à son alimentation pour que celle-ci puisse user correctement ses dents et éviter leur pousse anarchique. C’est ce qu’on appelle une malocclusion dentaire. Les signes à surveiller sont une perte d’appétit, le tri des aliments, des grincements de dents fréquents, une hypersalivation, une mauvaise haleine. Si votre lapin présente l’un de ces signes, il est indispensable de consulter sans tarder pour faire vérifier ses dents. Une anesthésie générale est souvent nécessaire, notamment pour l’examen des molaires.»

 

Par ailleurs, les lapins possèdent un transit fragile auquel il faut faire particulièrement attention si on veut qu’ils restent en bonne santé. Ce qu’il faut savoir, poursuit le Dr Clara Bouillon, c’est que le lapin doit faire de nombreux petits repas et produire des selles dures, bien régulières et en grand nombre. Du coup, si vous remarquez que votre lapin arrête de manger et qu’il ne va plus à la selle, c’est le signe qu’il est en train de faire un arrêt de transit. «Cette affection est à la fois dangereuse et douloureuse pour votre lapin, il faut donc réagir vite. Tout inconfort peut provoquer un arrêt de transit : stress, problèmes dentaires, digestifs (manque de fibres, boule de poils), ou douleurs, par exemple. La prise en charge dépend de la cause et de l’état général du lapin : analgésiques, anti-inflammatoires, perfusions, stimulateurs de transit et gavages seront parfois nécessaires.»

 

Pour éviter d’en arriver là, il est important que le lapin ait une alimentation adaptée à sa condition. «Le foin doit être l’élément principal de sa ration (environ 70%), car il permet à la fois une bonne usure dentaire et un bon transit. Le reste de la ration est composé de végétaux frais comme les fanes de carotte ou de radis et de la salade (20%), et des granules (10%). Comme les fruits sont très sucrés, ils doivent rester une friandise à donner 1 à 2 fois par semaine», souligne la spécialiste.

 

Autre danger : le cancer. Eh oui ! Comme nous, les lapins n’y échappent pas. Le cancer le plus récurrent est celui de l’utérus que l’on retrouve chez les lapines de plus de 5 ans. C’est pourquoi il est conseillé de les faire stériliser à partir de l’âge de 8-10 mois. «Des tumeurs de la peau, des intestins ou des os sont aussi retrouvées chez le lapin de compagnie. Si une masse apparaît, consultez sans tarder votre vétérinaire. Des examens complémentaires comme des radios ou biopsies pourront être réalisés pour déterminer la nature de cette masse et ainsi apporter le traitement le plus adapté.»

 

Finalement, le lapin, tout comme les humains, peut souffrir de maladies infectieuses. Parmi, la myxomatose et la maladie virale hémorragique qui sont deux maladies très contagieuses et mortelles, transmises par des insectes piqueurs comme les moustiques. «En cas de myxomatose, le lapin va développer des petits nodules rouges et durs au niveau des paupières, du chanfrein et du nez, puis son état général va se dégrader : fièvre, perte d’appétit, apathie. La plupart meurent dans les 15 jours suivant l’apparition des symptômes. Quelques rares survivent mais peuvent garder des séquelles.»

 

La maladie virale hémorragique est aussi extrêmement grave. Comme elle évolue très rapidement, elle entraîne la mort des lapins en 24-48h. «Quelques heures avant, le lapin arrête de manger, est prostré et développe des difficultés respiratoires et des hémorragies au niveau des yeux, et les muqueuses deviennent bleues. Aucun traitement n’est possible. Pour prévenir ces maladies, un vaccin existe et consiste en un rappel annuel.» Heureusement, précise le Dr Clara Bouillon, ces maladies ne sont, pour le moment, pas présentes à Maurice.