Ce tombaliste de 39 ans, habitant St-Martin, à Mont-Roches, a saigné à mort suivant un violent coup de couteau qu’il a reçu à la cuisse. Il a été agressé à la NHDC de Bambous, dans la soirée du vendredi 26 novembre. La police soupçonne un règlement de comptes. Trois suspects sont déjà en détention, soupçonnés de perversion du cours de la justice.
Ricardo Manooveloo et sa sœur Marjorie Adaken sont complètement abattus. Comment être autrement quand on a perdu un être aimé dans des circonstances tragiques ? Leur frère Nicolas, un tombaliste habitant St-Martin, à Mont-Roches, a été agressé mortellement à Bambous dans la soirée du vendredi 26 au samedi 27 novembre. Le rapport d’autopsie indique que cet homme de 39 ans a succombé à un violent coup à la cuisse, porté par une arme tranchante. Il a eu l’artère droite sectionnée.
Les enquêteurs, qui ont recueilli deux couteaux de 30 à 35 cm sur les lieux du drame, soupçonnent un règlement de comptes. Trois suspects sont déjà en détention. Ils ont comparu devant la Bail & Remand Court, samedi matin, pas pour l’agression mortelle directement mais sous une accusation provisoire de perversion du cours de la justice.
La police a été appelée à la NHDC de Bambous vers 00h40, samedi matin. Sur place, les policiers ont retrouvé trois personnes gisant dans une mare de sang. À son arrivée sur place, le personnel du Samu a constaté le décès de l’une d’elles, Nicolas Manooveloo. Les deux autres blessés, Nicolas Marday, 41 ans, habitant la localité, et Djamel Mooken, 23 ans, qui réside à Mont-Roches, ont, eux, été transportés à l’hôpital pour être soignés. L’état de Djamel Mooken, actuellement aux soins intensifs, inspire de vives inquiétudes.
Les limiers ignorent toujours les exactes circonstances du drame mais sont en présence de plusieurs informations qui peuvent les aider à y voir clair. Selon l’une d’elles, le tombaliste se serait fait agresser mortellement en allant récupérer ses enfants avec son épouse qui l’aurait quitté il y a quelques semaines pour se mettre en couple avec quelqu’un d’autre. Selon d’autres informations, la bagarre a éclaté à l’issue d’une transaction de drogue qui aurait mal tourné. Une source policière avance que Nicolas Manooveloo était fiché à la police. Il avait déjà été arrêté pour possession d’objets volés et pour une affaire de complot.
Ricardo Manooveloo et sa sœur Marjorie Adaken disent, pour leur part, ignorer comment exactement leur frère s’est retrouvé au coeur de ce drame. Mais eux aussi ont eu vent de certaines informations sur l’affaire. Ricardo explique que son frère est sorti à moto vers 18 heures, le vendredi 26 novembre, en compagnie de Djamel Mooken. Selon lui, les deux se seraient arrêtés à Bambous où ils auraient consommé de la bière dans une boutique. C’est là qu’ils auraient eu une altercation avec Nicolas Marday vers 23h30.
Les proches de Nicolas Manooveloo ont appris la terrible nouvelle vers minuit. «Nous sommes tous encore sous le choc. Mon frère a toujours été un homme sans histoires. Il était doux et calme. Il aimait venir en aide aux autres. Nous ignorons tous ce qui s’est passé. Il adorait la famille et son travail», confie Marjorie. Selon Ricardo, son frère Nicolas «a toujours été en bonne santé et était une personne très cool». Les proches de la victime comptent sur la police pour faire la lumière au plus vite sur cette affaire.
Un jeune de 19 ans sauvagement sabré à Port-Louis : La famille compte sur les images CCTV pour l’identification de l’agresseur
Il est conscient mais il a besoin de beaucoup de repos après son opération qui a duré plus de cinq heures. Lui, c’est un jeune homme de 19 ans qui a reçu de violents coups de sabre à la tête et au bras, à Port-Louis, le mardi 23 novembre. Une histoire de vol est à l’origine de cette agression. Ce jour-là, le jeune homme avait accompagné son père à Port-Louis «pou al get enn travay». Mais père et fils se sont égarés en cherchant l’endroit où ils devaient se rendre. Le jeune homme a alors sollicité l’aide d’un passant qui leur a proposé de passer un appel pour retrouver leur lieu de rendez-vous.
Le père du jeune homme a alors remis son téléphone à l’inconnu. L’étui du portable contenait une somme de Rs 3 000. Contre toute attente, le passant a pris la fuite avec le téléphone. Il a toutefois été rattrapé peu après par le fils. Pour se défendre, il a sorti un sabre et l’a frappé violemment. Grièvement blessé, le jeune homme a reçu des soins dans une clinique privée. Ses proches invitent la police à visionner les images des caméras de vidéosurveillance à proximité du lieu de l’agression pour retrouver l’agresseur.