Rouge, bleu turquoise, avec des coquillages, en petit ou grand format… Les pochettes de la marque Dilo Coco, confectionnées à la main, se présentent sous toutes les formes et couleurs. Incursion dans l’univers de celle qui les a imaginées.
Elle avait soif «d’apprendre», elle voulait «se démarquer» et proposer quelque chose d’exotique, «qui rappelle les îles». Alors elle a appris, a travaillé dur, avant de finalement se lancer à son propre compte. C’est de là que sont nées les pochettes de la marque Dilo Coco La créatrice, Yolaine Eymeric, revient sur cette fabuleuse aventure.
Longs cheveux, teint bronzé, sourire ensoleillé ! C’est une jeune femme de 29 ans rayonnante qui nous accueille chez elle à Rivière-Noire, en ce mardi après-midi du 19 juin. Pas de temps de se poser, Yolaine Eymeric déballe tout. Après avoir vécu huit ans à l’étranger, la jeune maman décide de laisser tomber une carrière en communication et comptabilité pour se lancer à son compte. «Je voulais faire de l’artisanat car j’ai un gros faible pour les produits faits main. Mais cela a été un réel challenge car j’ignorais tout du crochet. Mais j’avais cette soif d’apprendre et de proposer un produit qui se démarque, qui me ressemble et qui apporte l’exotisme des îles.»
Yolaine Eymeric décide donc d’apprendre le crochet et six mois plus tard, ses premières créations voient le jour. Elle crée sa page Facebook, y poste les photos de ses pochettes et nomme sa collection Dilo Coco, comme un rappel de son amour pour son île natale. «Je trouvais qu’il manquait une touche finale pour compléter les tenues des femmes. Donc, j’ai confectionné des pochettes avec un côté exotique, que nous pouvons transporter n’importe où.»
Si elle laisse parler sa créativité, c’est toujours les besoins et les goûts des clientes qui priment. «Je me mets toujours à leur place. Ce n’est que de cette façon que je peux répondre à leur demande. Je suis aussi très méticuleuse, je m’assure toujours que le travail est bien fait. J’achète aussi des fils de crochet qui sont spécialement conçus pour fabriquer des sacs et qui sont disponibles dans une panoplie de couleurs en Thaïlande», explique notre interlocutrice.
Si elle concède qu’avec l’arrivée de son bébé, il lui a fallu déléguer le travail – à deux personnes qui font du crochet et une couturière qui travaille à temps partiel –, Yolaine continue de mettre la main à la pâte. «Je définis les modèles et j’ajoute manuellement la touche finale qui comprend la pose des coquillages, des colliers, des franges, entre autres. Et s’il m’arrive d’être à court d’idées, je prends un temps d’observation de tout ce qui m’entoure pour pouvoir créer de la magie. C’est comme cela que je fidélise ma clientèle, à Maurice et à l’étranger. Les réseaux sociaux offrent une visibilité certaine», souligne Yolaine Eymeric.
Pour découvrir ses créations, faites un tour sur sa page Facebook, sur le site design bazar ou contactez-la au 5479 3252. Et ce sera dans la pochette !