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À travers les yeux d’Azhaar Mamodeally

Clin d’œil à un jeune photographe qui monte. Arrêt sur image sur le parcours d’un passionné qui a choisi la photographie comme gagne-pain, et zoom sur un créatif qui a de la suite dans les idées.

Une image vaut mieux que mille mots. Cela, Azhaar Mamodeally, 26 ans, l’a découvert quand il s’est lancé dans la photographie. Pourtant, au départ, ce n’était pas un monde qu’il connaissait. «Au collège, j’ai étudié les sciences. À aucun moment je ne m’imaginais en photographe. Je n’avais comme seule notion d’art que ce qu’on avait appris jusqu’en Form III», confie le jeune homme. 

 

C’est à la fin du cycle secondaire qu’il décide de faire un virage à 180 degrés. Alors que la suite des choses aurait été qu’il se tourne vers des études en médecine ou dans le domaine de l’ingénierie, il décide de se jeter dans l’inconnu. Ayant toujours été curieux de tout ce qui touche à la création et à l’univers du design, il s’embarque pour un BA en Creative Advertising & Graphic Design au Charles Telfair Institute, à Moka. «C’était vraiment du nouveau pour moi.»

 

Si au début, il se heurte à des difficultés, Azhaar se rend vite compte qu’il aime la voie qu’il a choisie : «C’est à travers des modules de photographie que j’ai compris que c’était le chemin que je devais emprunter.» Depuis, il n’a jamais pu faire sans. 

 

Pour le jeune homme, la photographie est un instant qui ne se réfléchit pas. Et c’est cette notion qui le motive à tout faire pour se perfectionner : «J’ai effectué deux stages dans deux entreprises où j’ai fait mes armes.» Et depuis deux ans, c’est en tant que photograhe en free-lance qu’il propose ses services, notamment au sein de la boîte qu’il a créée, Amazing Memories Studio (à découvrir sur Facebook). 

 

Emotion

 

Depuis, derrière son appareil, il oublie tout pour se concentrer sur un seul objectif : mettre en lumière ses sujets. Fixer un regard. Captiver une émotion. Immortaliser un instant… dans des instantanés d’un moment à se souvenir. C’est ce qui le galvanise. 

 

D’un événement corporate à un autre, d’un shooting mode à d’autres photos prises lors de réceptions et mariages, le jeune homme essaie d’apporter son esprit créatif, son grain de folie et un œil différent. Même s’il reconnaît que les clichés nécessitent un tant soit peu de travail, le naturel reste la clé de voûte de ses séances. Puis, après un contrat, c’est tout le travail de l’editing qui commence pour lui : «Je suis photographe, secrétaire, designer et comptable.» 

 

Sinon, pour lui, une photo réussie, «c’est une photo qui parle, qui dit tout, qui ramène à un instant et qui restera à jamais un souvenir». Son plus grand projet ? «Qu’on fasse appel à moi pour mon travail et que je sois reconnu localement et internationalement.»

 

Si son métier est devenu une raison de vivre, il sait que c’est une lourde responsabilité. «Mes clients me confient des étapes importantes de leur vie et ils s’attendent que mes photos fassent écho à ce qu’ils ont vécu. C’est une lourde responsabilité mais j’aime ça. J’aime ce contact avec les gens, j’aime le fait que chaque shootingsoit différent et que chaque contrat m’invite à être original. J’aime le fait d’être cette personne qui partagera ces moments privilégiés dans la vie d’une personne.»

 

Si Azhaar compte continuer à s’améliorer, son objectif reste la concrétisation de son plus grand rêve : monter une exposition où la part belle sera faite aux portraits et où ses modèles se dévoileront à travers ses yeux.