«Cette aventure m’a apporté une expérience énorme ainsi que la signature avec le Label Polydor», nous confie celui qui porte le titre de Nouvelle Star 2016 et qui travaille sur la sortie d’un album…
Lamusique coule dans ses veines. Depuis son plus jeune âge, Patrick Rouiller, connu sous le nom de scène de Paul Plexi (un hommage à son grand-père et un clin d’œil à Jimi Hendrix qui jouait avec un amplificateur Marshall Plexi), avance en musique. Un petit tour de chant par-ci, un concert par-là, entre plusieurs concours ça et là – The Voice Switzerland ou encore Incroyable talent musical, entre autres –, il a fait son chemin. Et cela, jusqu’à l’émission La Nouvelle Star où, en mai dernier, il a fait l’unanimité en devenant le grand lauréat du télé-crochet sur la chaîne D8.
Dans ses veines, coule aussi du sang mauricien. Un héritage de sa mère Solange, originaire de l'île et qui, sans doute, est aussi à la base de l’équilibre de l’homme – il a la nationalité mauricienne – qu’il est aujourd’hui. Car même s’il évolue loin du pays natal de sa mère, le jeune homme n’oublie pas ses racines. Habitué du village de La Gaulette, où sa famille a une maison et où il est souvent venu en vacances, Paul parle, selon sa mère, parfaitement le créole, adore les minn frit, le ski nautique, la plage et sa famille, les L’Aiguille, qui suit avec beaucoup d’amour son parcours musical.
Et il faut dire qu’il explore toutes les possibilités qui s’offrent à lui pour tracer son chemin. Puisque dans son cœur il y a de la musique. Encore et encore ! Des notes qui guident chacun de ses pas. Des airs qui le transportent d’expérience en expérience. Comme celle qu’il a vécu des semaines durant sur le plateau de la 12e saison du célèbre concours de chant qui a révélé plus d’un : Amel Bent, Julien Doré ou encore Christophe Willem, pour ne citer que ces quelques artistes.
Et pour Paul Plexi, 28 ans, la sortie du jeu l’a mené vers d’autres opportunités. «Cette aventure m’a apporté une expérience énorme ainsi que la signature avec le Label Polydor»,nous confie-t-il, en parlant de son passage à LaNouvelle Star.
Dans la tête de celui qui ne cesse de vivre des rêves, toujours en lien avec sa passion : plein de projets. Puisqu’un album devrait vite suivre. Un opus qui le racontera et qui le dévoilera davantage. Lui qui, au fil des primes, n’a cessé de démontrer son talent en revisitant des grands standards comme Ces petits riens de Serge Gainsbourg, Ne me quitte pas de Jacques Brel ou encore Take me out de Franz Ferdinand, entre autres, allant jusqu’à émouvoir aux larmes Élodie Frégé, un des membres du jury. La sortie de l’album est prévue pour fin 2016/début 2017.
Mécanicien de vélo
Que du chemin parcouru pour celui qui s’est toujours accroché à sa bonne étoile et dont la famille – sa mère Solange, son père Georges et son grand frère Emmanuel, 33 ans – ne cesse de suivre l’épanouissement. Même si la route a été longue, il ne s’est jamais laissé dévier de sa route. «Il a commencé à l’âge de 12 ans. Il avait fait un solo dans les chœurs du village de la paroisse Vuisternens-Devant-Romont, dans le canton de Fribourg», nous racontait sa mère peu après sa victoire. «Il a fait le conservatoire. Son coach est le guitariste Francis Coletta qui a travaillé avec Michel Berger ou encore Frank Sinatra», ajoute-t-elle.
Mais sa place, il ne l’a pas volée. Pour Solange, son fils, mécanicien de vélo de profession, a beaucoup travaillé pour récolter aujourd’hui le fruit de son labeur : «Il n’a pas arrêté de se perfectionner. Il a tenté plusieurs concours régionaux et a même tenté La Nouvelle Star quand il avait 16 ans. Toutefois, il avait dû abandonner pour faire l’Académie Montreux qui est ici une institution reconnue.»
Quoi qu’il en soit, Paul vibre, encore plus aujourd’hui, de la musique qui coule dans ses veines. Et avec son album à venir, il promet tout plein de surprises rythmées et faites avec amour, comme une nouvelle star qu’il est !