Il a obtenu un rôle dans le film I, Frankenstein et incarne un des personnages récurrents de la série Marco Polo. Mais Mahesh Jadu en veut plus.
Jouer. Incarner des personnages. Se découvrir et découvrir le monde. Mahesh Jadu, 32 ans, aime ça. Ophir dans le film fantastique I, Frankenstein (2013), c’est lui. Kubilai Khan dans la série Marco Polo (dont le tournage de la seconde saison démarre bientôt), c'est également lui.
Mahesh Jadu est né de parents mauriciens et a grandi en Australie. Son aventure sur le petit écran ne s'est pas faite du jour au lendemain. «J'ai grandi à Perth. Au collège, je me suis découvert une passion pour les contes. Par la suite, j'ai étudié le multimédia. Mais au bout de six mois, j'ai tout abandonné, car je voulais devenir acteur», raconte le jeune homme qui se passionne aussi pour la photographie et les animaux.
Ce fan de musique flamenco prend alors des cours d'interprétation et s'imagine tout de suite faire carrière comme acteur. «J'ai pris goût à un style de vie un peu nomade. Je me suis retrouvé très vite dans plusieurs villes d'Australie, à jouer des petits rôles. Je grandissais, je devenais plus adulte. C'était un voyage personnel aussi», explique notre interlocuteur. À l'époque, il tient un petit rôle dans la série australienne Neighbours.
De petit rôle en petit rôle, il se retrouve à travailler sur de plus gros projets. Comme I,Frankenstein (la version moderne de l’histoire du monstre qui se bat contre deux clans d’immortels) et Marco Polo (récit des aventures de l’explorateur). «C'était très physique sur I, Frankenstein. Mais l'expérience Marco Polo dépasse tout ! Je me suis retrouvé dans plusieurs endroits retirés du monde avec les deux réalisateurs du prochain Pirates des Caraïbes. Il me fallait faire des recherches sur le Xanadu (Ndlr : une ville en Chine) au XIIe siècle, ses coutumes et ses accents. C'était un énorme boulot», explique Mahen Jadu.
Ça ne s'arrête pas pour lui. Outre le tournage de la seconde saison de Marco Polo, d’autres projets affluent. «Mon temps sera surtout consacré à Marco Polo dans les mois à venir. En parallèle, j'ai commencé un projet d'écriture avec une petite équipe qui produit des films aux USA», confie Mahen Jadu. L’aventure ne fait que commencer.