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Elle a chanté à l’Eurovision : L’heure de gloire de Mélanie René

Pendant quelques minutes, toute l’Europe a pu la voir sur scène. C’était lors de l’Eurovision, concours auquel elle a participé il y a quelques mois, pour représenter la Suisse. Actuellement en vacances dans sa «petite île», la jeune chanteuse revient sur cette expérience.

Unvent de fraîcheur, une présence solaire et du talent à en revendre. Ce sont là les quelques ingrédients qui ont permis à Mélanie René, une jeune femme d’origine mauricienne, de se distinguer. Allant – et cela grâce à son amour pour la musique – jusqu’à représenter la Suisse à l’Eurovision. Actuellement en vacances à Maurice, sa petite île qui, selon ses propres aveux, lui colle à la peau, elle ne peut s’empêcher de revenir sur cette «magnifique»expérience.

 

«Ma participation à l’Eurovisionm’a beaucoup apporté. C’était juste incroyable, car les moyens déployés pour ce concours de chant sont énormes», confie la jeune chanteuse qui, entre les visites chez les proches et dans quelques lieux de l’île qu’elle affectionne, n’a pas hésité à  répondre à quelques sollicitations de la presse. Car, tant qu’elle peut parler de sa passion et de son amour pour le chant, elle ne refuse jamais.

 

D’ailleurs, elle n’a pas raté une occasion de parler de Maurice lors de son passage au célèbre concours de chant : «Je parlais souvent de mon île dans les interviews, car pour moi, il n’y a pas de doute que je suis mauricienne. Grâce à mes parents, j’ai toujours baigné dans la culture du pays. Chez moi, en Suisse, on parle créole, on mange, on chante, on danse mauricien.»

 

Elle dit être ressortie transformée et grandie de sa belle aventure dont elle a profité à fond : «Avant la finale, j’ai participé à une mini-tournée à travers l’Europe pour me faire connaître et faire connaître la chanson Time to shine. Car, selon le principe du concours, un pays en lice ne peut voter pour son représentant. C’est pour cela qu’on s’était engagée dans une vraie campagne de promotion. En tout cas, j’ai vécu de très belles choses et j’en garde de très beaux souvenirs. Puis, avec les répétitions, la chorégraphie et le soir de la grande finale, j’estime avoir tout gagné, même si je ne suis pas repartie avec le trophée. J’estime avoir eu de la chance de vivre une si belle expérience, d’avoir pu représenter la Suisse et d’avoir pu faire rayonner, à travers cette participation, ma petite île.»

 

Deux titres pour Noël

 

L’après-Eurovisionne lui a apporté que de bonnes choses, entre plusieurs portes qui se sont ouvertes et l’enregistrement de deux titres pour Noël. «Ce sont les petites choses qui me rendent heureuse et qui me permettent de continuer à croire en mon rêve et en la musique. Mes dernières reprises peuvent être visionnées sur YouTube», précise-t-elle.

 

Mélanie a toujours tout fait pour faire de la musique sa priorité. C’est au sein des ateliers du Funambule, à Nyon, qu’elle a fait ses armes de 2003 à 2009, en expérimentant plusieurs domaines, allant du chant à la danse, en passant par le théâtre, les cours de piano et de solfège, entre autres. Elle a également participé, en 2008, au festival international Le Cerf d’Orà Brasov et en 2009, elle a remporté le premier grand prix du festival international Georges Gregoriu à Braila, en Roumanie, avec un titre qu’elle a elle-même composé.

 

En septembre 2010, c’est en Angleterre, où elle a suivi une formation musicale à l’Academy of Contemporary Music, qu’elle s’est perfectionnée. Durant la même période, elle fonde les Motherfunkers, un groupe qui se produit dans des salles et pubs. Aujourd’hui, lorsqu’elle se repasse les différentes étapes de son parcours dans sa tête, elle ne peut s’empêcher de se revoir petite, lors de sa toute première scène. «C’était dans une petite fête de levée de fonds et j’avais repris Tangalay. J’avais 7 ans»,se remémore celle qui a décroché son Bachelor(après deux ans) au Brighton Institute of Modern Music en 2012, avec nostalgie…