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Dhilesh Neergheen : La bijouterie, sa plus belle aventure

Il dit tenir son savoir-faire et son amour du métier de son père.

Il s’est lancé dans un domaine qui se transmet de génération en génération dans sa famille : la fabrication de bijoux. Et le jeune homme de 28 ans compte bien faire honneur à son métier.

L’amour de la bijouterie coule dans ses veines. Chez lui, la création et la fabrication de bijoux, c’est une histoire de famille qui se transmet de génération en génération. À 28 ans, Dhilesh Neergheen est l’un des rares jeunes à se tourner vers ce domaine. Il a ouvert, il y a quelques jours, sa toute première bijouterie à Curepipe. Une grande fierté pour celui qui a tout appris de son père Sailesh qui a aussi, comme son grand-père et ses oncles, fait carrière dans la joaillerie.

 

Cette bijouterie, Dhilesh en a toujours rêvé. «Je suis extrêmement content d’y être arrivé. Cette bijouterie, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail et la continuité d’un savoir-faire familial», dit-il. Après avoir travaillé pendant plus de sept ans dans le magasin familial, le jeune homme n’a pas hésité une minute, lorsque l’occasion s’est présentée, à se lancer à son compte.

 

Ici, il propose plusieurs bijoux traditionnels comme le kangan (un bracelet) et le mangalsoote (une alliance), portés par les femmes hindoues. Dhilesh confectionne aussi des chevalières, des pendentifs, des alliances et des boucles d’oreilles, entre autres. S’il crée plusieurs modèles qu’il expose dans son magasin, Dhilesh Neergheen travaille surtout selon les envies et les besoins de ses clients. «Un bijou, c’est très personnel. Ça symbolise souvent un moment important de la vie et les clients ont habituellement une idée bien précise de ce qu’ils veulent. Il faut savoir reproduire leur désir pour leur donner satisfaction.»

 

Mais le travail, dit-il, ne lui fait pas peur. Certains bijoux, de par leur complexité, lui demandent des semaines de travail. «Il faut beaucoup de concentration et de précision pour faire ce métier. Il faut d’abord travailler l’or, lui donner forme en le taillant et ensuite, viennent les autres étapes comme les gravures et l’incrustation de pierres précieuses, par exemple. Il faut faire ce travail avec minutie.»

 

Ce savoir-faire et cet amour du métier, c’est de son père, dit-il, qu’il les tient. Si les autres jeunes de sa génération ne se tournent pas particulièrement vers cette filière, Dhilesh Neergheen, lui, a toujours été passionné par la conception et la fabrication de bijoux, quels qu’ils soient. «Après la Form V, je suis allé suivre une formation de bijoutier au  MITD. J’avais toujours vu mon père, mes oncles et mon grand-père créer et confectionner des bijoux. Ils m’ont transmis cette passion et pour moi, c’était une évidence de suivre leur parcours. Mon père m’a tout appris. Si je suis là aujourd’hui, c’est beaucoup grâce à lui.»

 

Embrasser ce métier est une façon pour lui de faire vivre pendant encore de longues et belles années le savoir-faire familial.