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David, le tonton qui vous veut du bien

Il ne nous propose pas une mais deux dates. En attendant, le tonton papote. Sa vie, la vie des jeunes, le passé, le futur, tout y est.

Il porte bien son nom. Quand on entend Tonton David parler, on croirait vraiment entendre un oncle sage qui veut ramener ses neveux et nièces sur le droit chemin. On n’oublie pas non plus qu’il est l’auteur de tubes tels que Chacun sa route, Sûr et certain et autres Ma Number One. Et aussi, qu’il est venu chez nous (son dernier concert mauricien remonte à 1995 à La Citadelle, alors qu’il dominait le hit-parade), le temps de deux dates : la première était prévue le samedi 11 novembre au Big Willy’s et la deuxième se tiendra le samedi 18 novembre au Executive Club de Coromandel. 

 

L’homme de 50 ans a conquis plusieurs générations et pays, comme le soulignent les invités à ces deux concerts. Aussi prévu : des enregistrements avec des musiciens locaux pour son nouvel album. Tout ne sera, au final, qu’une question de feeling. 

 

Et c’est un regard à la fois amusé et mature qu’il jette sur sa carrière : «Il y a beaucoup de pièges quand le succès arrive. Certes, on n’a plus les mêmes rêves à 50 ans mais je suis content que la musique me suive toujours.» Il est heureux de plaire aussi à la nouvelle génération. «Ça me fait plaisir de voir que les plus jeunes s’intéressent à mes chansons. Moi, à leur âge, j’étais un peu perdu avec le succès. C’est pour ça qu’à un moment donné, il faut se rappeler de l’étincelle qui vous donne envie de faire ce que vous faites.»  

 

Et si on le prend dans l’autre sens, le respect est tout aussi réciproque. Prenons l’exemple de Kaso, le mec qui est à la fois de Paris et de Maurice. Son album s’appelle d’ailleurs De Paris à Maurice, et l’on y retrouve des featurings avec Désiré François et Blakkayo, notamment. Entre le tonton et lui, c’est une grande amitié. «On est devenus vraiment potes quand lors d’un festival avec Pierpoljak et plein d’autres artistes, je lui ai demandé de surveiller mon père. Puis, on a partagé d’innombrables scènes. Forcément, on est devenus amis. Enfin, j’essaie souvent de lui montrer la voie de la sagesse (rires)», confie Tonton David.  

 

La musique rassemble. Tonton David est même apprécié jusqu’en Australie. N’est-ce pas Jason Heerah ? Le batteur-chanteur, qui vient de nous offrir son excellent album Nou Sime, se rappelle son premier contact avec le tonton. «C’est le premier CD de reggae français que j’ai eu alors que j’avais dans les 14 ans. Et ce CD m’a toujours suivi. Vous imaginez un peu l’émotion et la fierté de partager la même scène que lui pendant deux soirées.»

 

Si vous avez raté le concert du samedi 11 novembre, rendez-vous le 18 novembre à Coromandel. Les billets sont en vente à Rs 400 dans les endroits suivants : Dhany Music Shop et Harbour Music (Port-Louis), Metro Music (Super U-Belle Rose), DJ Beat et Deejay Music Shop (Rose-Hill) et Master Sound (Bambous). Plus d’infos sur le 5826 3438. En première partie, Kaso de France, Jason Heerah et Otentik Groove et un invité surprise.