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David Henri et l’art du tatouage

Cet amoureux des tatouages est prêt à relever les défis de ses clients.

Petit, discret, voyant : le tatouage raconte souvent une histoire, un souvenir, une émotion. David Henri est de ceux qui ont cet art dans la peau. Et c’est le cas de le dire…

Son travail est un plaisir avant tout. David Henri, 28 ans, exerce le métier de tatoueur depuis trois ans. Son studio, N-Ri David Tatoo, qui se trouve à Cité Barkly, Beau-Bassin, respire l’art. Il suffit de pénétrer dans son antre pour s’en rendre compte. Ici, des dessins en tous genres sur les murs. Là, de l’encre de toutes les couleurs et des aiguilles soigneusement rangées sur une table.

 

Si son intérêt pour l’art remonte à ses 6 ans, c’est lors d’un voyage aux States que David qui est aussi athlète s’est découvert une véritable passion pour le tatouage.  «J’étais aux États-Unis pour un stage et lors des sorties en ville, j’ai été attiré par un salon de tatouage où Kate Von D, une des meilleures tatoueuses au monde, travaillait», raconte-t-il. Séduit par le travail de la jeune femme, il décide de se lancer dans un stage de deux mois dans son salon, au cours duquel il apprend que «chaque tatouage reflète quelque chose d’unique chez une personne ou encore un vécu».

 

Une fois son diplôme en Art à l’Université de Maurice en poche, la question ne se pose pas ; David se lance à son compte. Portrait, dessin tribal : il fait de tout. «Il m’arrive de tatouer des portraits, des dragons chinois, des dessins abstraits, figuratifs, entre autre. Et cela prend des heures. Parfois, je travaille même jusqu’aux petites heures du matin», souligne cet habitant de Beau-Bassin. Heureusement, notre interlocuteur n’est pas seul. Depuis huit mois, Hensley Gungaram, 19 ans, a rejoint N-Ri David Tatoo par amour pour le dessin.

 

Bien qu’il touche à toutes sortes de tatouages, David admet que chaque tatouage relève du challenge. Mais quand il est lancé, plus rien ne l’arrête. Ce qui le distingue de la plupart des tatoueurs, c’est que le jeune homme ne porte aucun tatouage. Pourquoi ? Eh bien, il attend de rencontrer le meilleur tatoueur de l’océan Indien, dit-il. «Pour réussir un tatouage à 100 %, il faut avoir une bonne hygiène et être vraiment épris par le métier. Je ne tatoue pas uniquement pour de l’argent, mais pour le plaisir avant tout. Les dessins viennent des clients, mais c’est la touche personnelle apportée au tatouage qui fait la différence», explique David.

 

Poussé par son amour pour cet art, le jeune homme ne compte pas s’arrêter là. David projette d’agrandir son studio à Barkly et de travailler assidûment afin qu’il soit le plus reconnu dans la région. «Je suis prêt à révéler les défis les plus lourds», dit-il. En attendant, dès décembre, David compte innover en proposant des tatouages fluorescents. Ça vous intéresse ? Une petite visite sur sa page Facebook s’impose donc ! Pour un aperçu de son talent, cliquez sur le lien suivant : http://on.fb.me/1HantYk.

 


 

 

 

 
David Henri et son amour pour le tatouage

David Henri et son amour pour le tatouage Le tatouage est devenu un véritable phénomène de mode et de société. David Henri, 28 ans, exerce le métier de tatoueur depuis des années. Dans son studio à Cité Barkly, il propose des dessins en tous genres. Rencontre avec un jeune homme qui a la passion du tatouage dans la peau. À découvrir dans notre édition de demain.

Posted by 5 Plus Dimanche on Saturday, November 21, 2015