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Snooker : La relève est là

Ils sont jeunes, motivés et bourrés de talents. Le billard mauricien connaît actuel-lement un renouveau avec l’arrivée d’une nouvelle vague de jeunes joueurs. Ces derniers, à l’image des frères Salman ou Shariq Moosa, Yasin Sumser, Amir Sookun ou encore Yogesh Seeruttun se sont récemment fait remarquer lors des Masters 2017 et de la 1st Division qui se sont déroulés récemment au Centre national de Snooker à Rose-Hill.

 

La nouvelle horde   impressionne. Et comment ! En reléguant les vieux briscards que sont les Saleem Moosa et consorts au second plan. Depuis quelque temps, ces nouvelles têtes sont de plus en plus en vue dans des compétitions nationales. Non seulement, ils impressionnent mais apportent une nouvelle fraîcheur à ce sport qui pour beaucoup semble uniquement accessible à quelques amateurs. 

 

«Ils sont une quinzaine de jeunes âgés entre 18 ans 27 à avoir rejoint le circuit dernièrement. Leur venue a fait monter le nombre de nos licenciés en passant d’une trentaine à une quarantaine de joueurs. C’est une bonne chose, mais nous devons continuer à attirer d’autres jeunes», lance Saleem Moosa, l’assistant-trésorier à la Mauritius Billirads & Snooker Federation (MBSF). 

 

«C’est un long travail que la fédération a entamé il y a bien des années avec l’ouverture d’un Centre de Snooker à Rose-Hill. Certains de ces joueurs sont issus de la structure nationale et d’autres arrivent à la fédération avec une bonne maîtrise du jeu. Mais cela n’explique pas tout», avoue le numéro 1 mauricien.

 

«Il y a actuellement un engouement à jouer au snooker. Auparavant ce n’était pas trop le cas mais depuis peu, nous avons remarqué qu’il y a plus de jeunes qui sont intéressés. Derrière cet enthousiasme il y a l’envie de se frotter à d’autres joueurs mais aussi l’encouragement et le soutien des familles. Sans le support de ces derniers  les jeunes ne se lanceront pas dans cette aventure», explique Saleem Moosa.

 

Le parcours lors des Masters et de la 1st Division donne un aperçu de leur niveau. Tous les finalistes étaient des jeunes joueurs. Sur la première table, Salman Moosa affrontait son frère Shariq et sur le deuxième rectangle, Yasin Sumser donnait la réplique à Amir Sookun. 

 

«D’un côté il y a la relève qui est assurée mais en même temps cela montre que ce sport passionne également des jeunes. En plus quand vous arrivez à sortir des joueurs expérimentés comme cela a été le cas pour moi face à Cader Mahomed et Farhad Sayfoo, des joueurs du top cinq, alors vous êtes encore plus motivé à aller de l’avant», dit Salman Moosa qui a remporté la finale des Masters sur le score de 4 cadres à 2 contre son frère Shariq.

 


 

 

Le coup parfait de Sumser

 

Contrairement aux autres joueurs qui sont des habitués des tournois nationaux, Yasin Sumser a effectué son baptême du feu lors de cette manifestation. Ce jeune homme de 26 ans, vainqueur du concours de première division par 3 jeux à 2,  participe, pour la première fois, à un tournoi national. Une participation exceptionnelle puisqu’il a par la même occasion réalisé l’exploit de remporter le titre.

 

«Le niveau est très élevé et il faut toujours se donner à fond pour faire la différence. En tant que débutant j’ai beaucoup appris de ce que j’ai vécu mais aussi des joueurs d’expériences qui n’hésitent pas à vous donner des petits conseils très utiles», avoue Yasin Sumser. 

 

 

Ancien joueur de pool, cet habitant de Belle-Rose trouve que le snooker est un sport très passionnant. C’est après avoir visionné des rencontres internationales sur la toile qu’il s’est décidé à se lancer. «J’ai voulu essayer et j’ai toute de suite aimé le jeu. En plus pour la finale c’était très sérieux car les tenues réglementaires étaient obligatoires, il y avait le tableau d’affichage, l’arbitre et le public. C’était majestueux», remarque le nouveau champion.

 

Autre joueur qui s’est fait remarquer lors de cet événement en l’occurrence Yogesh Seeruttun. Ce dernier, qui a rejoint la fédération depuis peu, a, lui aussi, fait un parcours remarquable en atteignant la demi-finale de la compétition. Un jeune élément qui selon les spécialistes peut certainement avoir sa place dans le haut du classement national s’il continue à bien faire.