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Lady Club M : l’héritage de Pierre Yves Bodineau

Un petit tour s’en va. Comme attendu, le Français Pierre Yves Bodineau, n’a pas connu un long passage à la tête du Lady Club M. Il est arrivé en provenance du club Paris St-Germain (PSG) trois semaines avant la tenue de la Cosafa Women’s Championship 2017 pour aider temporairement la sélection nationale le temps de cette compétition. Un temps limité pour espérer bien faire dans ce tournoi de football féminin, qui restera dans les annales du football mauricien avec la plus lourde défaite concédée par une sélection nationale (toutes catégories confondues).

 

En trois sorties, les filles du Lady Club M ont essuyé trois revers (3-0 face au Swaziland, 11-0 face au Kenya et 3-0 face au Mozambique) malgré les conseils techniques de Pierre Yves Bodineau. Ce dernier est rentré en France. Il a fait l’autopsie de la déroute mauricienne en terre zimbabwéenne et préconise des mesures nécessaires pour redresser la barre. Un rapport qu’il a soumis à la Mauritius Football Association (MFA) pour éviter une nouvelle déconvenue lors de la prochaine édition de la Cosafa Women’s Championship où Maurice sera présente.

 

«Ma venue à Maurice devait servir à établir un diagnostic général concernant l'état du foot des filles à Maurice. J'ai ainsi conclu un rapport détaillé et dressé un bilan, suivi de préconisations, de cette expérience de cinq semaines avec le Lady Club M», a confié Pierre Yves Bodineau avant son départ. Il voudrait susciter une prise de conscience collective pour le football féminin. 

 

«C’était important après cinq années de non-engagement en compétition officielle (FIFA) de refaire un premier pas et je suis heureux d'avoir pu contribuer à cette avancée. Même si le groupe n'était pas homogène, pas assez préparé et les résultats furent déplorables sur le papier, je pense que ce pas peut permettre de repartir du bon pied et c'est vraiment mon souhait. J'espère que ma courte intervention permettra de consolider cette avancée», souligne notre interlocuteur.

 

Il revient en grande ligne sur les points majeurs de son rapport. «Je relève que le potentiel est énorme chez les filles. Elles peuvent être des valeurs ajoutées pour représenter l'image de la MFA, tant au niveau esthétique que pédagogique. La joueuse mauricienne doit être une femme fière et forte, la future mère de nos petits footballeurs. De plus, c’est important de bien communiquer, tant en interne qu'en externe. Il faut forcément plus de moyens accordés à la formation (joueurs/cadres), tant au niveau logistique qu'éducatif ou sportif et appliquer une méthodologie infaillible», note l’ex-entraîneur des U19 de l’équipe féminine du PSG.

 

Celui-ci estime que la tâche est considérable mais pas difficile à accomplir si les facilités sont mises en place. La balle est dans le camp des autorités et souhaitons que son rapport ne soit pas mis dans un tiroir dans les locaux de la MFA.