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Départ de Zidane : De la joie et de la tristesse au Real

Le Français a décroché trois ligues des champions consécurives avec le Real.

La démission de Zidane laisse une page blanche chez les Merengue et place le président Florentino Perez devant un immense chantier de reconstruction.

Fin de cycle, quête d’un nouvel entraîneur, l’énigme Cristiano Ronaldo: le départ surprise de Zinédine Zidane ouvre para-doxalement une période de grande incertitude pour le Real Madrid, alors que le club vit l’une des périodes les plus fastes de son histoire.

 

Le patron du club aux 13 Ligues des champions, Florentino Perez, est d’ailleurs apparu très marqué, comme sonné par l’annonce d’une décision qu’il a qualifiée de «totalement inattendue» et qu’il n’a apprise que quelques heures avant la conférence de presse tenue au centre d’entraînement de Valdebebas. «C’est un jour triste et j’aurais aimé le convaincre», a lâché Perez, conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend.

 

À peine cinq jours après la 3e couronne européenne d’affilée, conquise sous la direction de «Zizou», Perez va en effet devoir trouver un remplaçant capable d’occuper l’un des postes les plus exposés de la planète football, tout en gérant les conséquences et l’impact de la sortie de Zidane sur son effectif, où l’avenir de plusieurs stars est en suspens (Ronaldo, Bale, Benzema). Selon Marca, les joueurs seraient d’ailleurs «KO» après l’annonce du départ de «ZZ».

 

Arrivé à la tête de l’équipe, en 2016, après le limogeage en cours de saison de Rafael Benitez, Zidane a totalement pris au dépourvu son président avec sa décision. Mais il a senti avant tout le monde qu’un cycle s’était achevé à Kiev après le succès en finale de la C1 contre Liverpool (3-1) et qu’il était temps de passer la main. Une façon habile également de ménager la suite de sa carrière d’entraîneur, loin des soubresauts permanents qui font partie de l’ADN du Real et peuvent rapidement emporter un coach.

 

Zidane parti, le président du Real doit s’atteler au plus vite à la recherche d’un successeur. Ce sera son travail le plus urgent et pas le plus simple. Il faudra trouver un technicien capable de gérer un effectif de stars dans un club où la pression est permanente et les objectifs très élevés. Un remplaçant qui devra faire au moins aussi bien que Zidane pour asseoir sa légitimité. Une gageure alors que très peu de grands noms sont sur le marché.

 

L’Argentin Mauricio Pochettino (46 ans) a une très belle cote et aurait les faveurs de Florentino Perez mais l’Argentin, qui a mené Tottenham à la 3e place de la Premier League cette saison, vient tout juste de prolonger avec les Londoniens jusqu’en 2023.

 

Perez apprécie aussi Joachim Löw (58 ans), le sélectionneur des champions du monde allemands sous contrat jusqu’en 2022.Jürgen Klopp (50 ans), adversaire malheureux du Real en finale de C1, et Arsène Wenger (68 ans), qui s’interroge sur son avenir depuis son départ d’Arsenal, ont eux été dans l’orbite du club espagnol par le passé et des contacts pourraient être relancés, selon les médias espagnols.

 

Que va faire la star du Real ?

 

Il y a aussi une piste en interne qui mène à Guti (41 ans), qui dirige les U19 madrilènes. Raul (40 ans), ex-attaquant légendaire du Real, n’est pas non plus à négliger. L’Espagnol a décidé de s’engager dans une carrière d’entraîneur et passe actuellement ses diplômes. Son manque d’expérience pourrait pourtant constituer un gros frein alors que Zidane avait commencé à prendre ses marques durant une saison dans l’ombre de Carlo Ancelotti, remportant même la 10e Ligue des champions du Real en tant qu’adjoint de l’Italien en 2014.

 

C’est la question qui hante la planète football et surtout les dirigeants et supporteurs du Real. «CR7» a jeté un froid juste après la victoire contre Liverpool en parlant de son aventure à Madrid au passé. Il a fait machine arrière le lendemain lors des célébrations de la «decimotercera» en lançant: «Merci à tous ! A l’année prochaine !». Mais les atermoiements du Portugais de 33 ans, sous contrat jusqu’en 2021, jettent le trouble.

 

S’agit-il d’un énième caprice pour obtenir une revalorisation salariale ? Ou Ronaldo prépare-t-il les esprits à un «au revoir» ? Avec la fin de l’ère Zidane, l’attaquant peut en tout cas se poser des questions.

 

Son éventuel départ permettrait toutefois à Perez d’avoir les coudées financières franches pour se lancer à l’assaut de Neymar, chipé la saison dernière par le PSG au Barça. Histoire de frapper un énorme coup pour entamer un nouveau cycle.

 

FANS VOICE

 

Jonas Loïc : « C’est à cause des médias »

 

Les médias ont allégué que le Real Madrid a besoin des arbitres pour remporter des matchs et que cette 13e titre de Ligue des champions n’est pas méritée. Zinédine Zidane a dû se sentir blessé par ce genre d’insinuations. Son départ à la tête des Madrilènes est une tristesse pour le football espagnol, et marque, aussi, la fin d’un cycle au sein de cette équipe. On parle d’un éventuel départ de Cristiano Ronaldo, alors que d’autres joueurs cadres sont des trentenaires. Le Real Madrid ne sera plus le même sans Zizou, un peu comme le départ de sir Alex Ferguson à la tête de Manchester United ou d’Arsène Wenger avec Arsenal

 

Jessy Lochun : « Il a pris la bonne décision »

 

Ça a été une onde de choc. Déjà, la saison dernière, on le sentait sous pression lorsque le Real Madrid a connu une série de matchs sans victoire. Comme c’est un grand club, il savait qu’un jour ou l’autre les dirigeants vont le remercier. Je pense qu’il a pris la bonne décision, car il a dû sentir que la saison prochaine sera très dure pour l’équipe, car chaque adversaire va faire le maximum pour battre le Real Madrid, tant en Espagne qu’en Europe, car ce n’est pas donné à tout le monde de remporter trois titres de Ligue de champions d’affilée. Comme successeur, j’aimerais bien que Mauricio Pochettino prenne les rênes de l’équipe et soit capable de remporter plein de trophées.