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Les bad boys du foot français

Le mois de juin frappe à la porte. Il sera celui de la très attendue Coupe du monde au Brésil. Les préparatifs vont bon train. Les sélections se sont mises en branle dans l’optique de cet événement. Déjà des voix dissonantes se font entendre parmi certaines d’entre-elles. L’incontestable championne de ces agitations demeure l’équipe de France.

Le dernier coup de chaud qui a soufflé sur les Bleus vient de la part de Samir Nasri. Ce dernier n’a pas manqué d’afficher ouvertement son mécontentement de n’avoir pas été sélectionné. Sa compagne s’est alors permis d’insulter Didier Deschamps, le sélectionneur, via des tweets. Ce dernier a répliqué en déposant une plainte au civil. Deschamps a justifié la mise à l’écart de Nasri par le fait que son attitude n’est pas compatible avec l’esprit d’équipe.

Ce fameux esprit d’équipe qui cause bien des soucis à certains.

Le plus célèbre des trublions français demeure Eric Cantona qui avait été élu meilleur joueur de tous les temps de Manchester United et de la Premier League. Pour lui cependant l’équipe de France restera son revers, autant qu'avec Henri Michel, l’ancien sélectionneur – qu’il traita de « sac à merde » – et Aimé Jacquet, qui l’écarta en 1996. Attaquant poète, artiste, son but contre Sunderland – col relevé, buste haut et regard défiant – ne fera qu’accroître sa personnalité de mystère. Qu’il aimait tant cultiver : «Quand les mouettes suivent le chalutier, c'est qu'elles pensent que des sardines seront jetées à la mer.»

Le plus mystérieux des impolis du foot français reste Nicolas Anelka. Il avait, pourtant, la confiance totale du sélectionneur qui lui promettait, enfin, un statut de titulaire pour la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010, mais sa position sur le terrain ne lui convenait pas : il manifeste sa mauvaise volonté lors de France-Espagnelors de sa sortie du terrain. Donnant tout son sens à l'expression «dézonage», il enfonce le clou contre le Mexique lors du deuxième match des Bleus au Mondial. Alors que Domenech le recadre à la mi-temps, il lance les insultes que L'Équipe rependra en une deux jours plus tard et qui lui vaudront son remplacement, une exclusion du groupe puis une suspension record de dix-huit matches. Résultat, le solitaire quittera la partie à tout jamais : capuche sur la tête et lunettes noires, comme un seigneur Sith de Star Wars.

Oscarisés, glorifiés, adulés, certains footballeurs n’en sont pas moins l’incarnation même d’une certaine arrogance bling-bling.