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Styx : Shards of Darkness | Modeste mais soigné

En voilà un qui s’est bien faufilé. Jeu d’infiltration, Styx : Shards of Darkness, successeur de Styx : Master of Shadows (2014), s’est amené le 14 mars, soit dans un mois de mars qui a connu de grosses sorties. Mais pour les fans de jeux où la furtivité prime, et si vous avez terminé les deux Dishonored, il serait dommage de passer à côté. Car le tout vient des studios français de Cyanide. Plusieurs scènes du film Elle, avec Isabelle Huppert, prennent place lors du développement du jeu qui est sorti sur PC, PS4 et XBOX One.

 

Puisant dans l’univers mis en place par Of Orcs and Men, des mêmes développeurs, Styx : Shards of Darkness vous place dans la peau d’un voleur orc. L’intrigue, grosso modo, vous entraîne dans plusieurs missions avec comme objectif principal d’infiltrer la cité des elfes noirs de Korangar. Comme dans le premier jeu Styx, votre personnage ne peut pas grand-chose dans des combats au corps à corps. Il faudra donc user de vos aptitudes d’infiltration. 

 

Heureusement, il y a de quoi vous rendre meilleur. Styx : Shards of Darkness intègre un système d’arbres d’aptitudes divisé en cinq : alchimie, armes, furtivité, perception et clonage. Cette dernière aptitude est d’ailleurs bien pratique, avec la création d’un alter ego qui débloquera bien des portes et attirera l’attention ailleurs.

 

Des skills qui vont bien avec le level design global du jeu, sacrément soigné. Il existe d’ailleurs plusieurs façons de finir un niveau, vu votre fiche de techniques qui va s’étendre (avec aussi des ennemis progressivement plus ardu). Si vous ajoutez à cela l’exploration et la découverte de secrets, vous allez passer des heures à vous cacher et à vous amuser. 

 

Visuellement, la patte artistique fait mouche. Rien de bien original dans l’ensemble (orcs, elfes, humains, pirates), mais le tout bouge de façon fluide, avec des couleurs et de la personnalité. Au niveau des petits défauts, on notera certains bugs, une intelligence artificielle des ennemis qui donne du challenge mais qui parfois a des limites. Et pour finir, un balancement à la corde pas toujours très optimisé. 

 

N’empêche Styx : Shards of Darkness, sans rien inventer, réussit à captiver car il est plutôt soigné avec plein de pouvoirs, plein de choses à découvrir, armé en plus d’un bon level design. Une valeur sûre pour les fans d’infiltration.