Toujours du sang, toujours probablement des zombies et autres monstruosités. Sauf que ce ne sera plus trop pareil. Resident Evil 7, qui sort sur PS4, Xbox One et PC, le 24 janvier, amorce un virage difficile. Un jeu qui puise sa nouvelle approche ici et là, s’éloigne des derniers volets typés action de la franchise, tout en essayant de ne pas la dénaturer. Détails.
Les prises de risque sont en tout cas bienvenues avec ce nouveau volet. Il faut l’avouer, Resident Evil 5 et 6 ont beau être plaisants et parfois même spectaculaires, on sentait que Capcom exploitait le filon avec un certain essoufflement, s’éloignant de plus des deux premiers volets pour devenir au final un jeu d’action.
Or, ce ne sera pas le cas avec Resident Evil 7. Si vous avez joué aux démos toujours disponibles sur le PSN ou le Xbox LIVE, vous savez que le jeu va assurer au niveau de la tension et de l’ambiance (cette dernière rappelant beaucoup le tout aussi tendu Forbidden Siren). Resident Evil 7 ne sort pas aussi les flingues à la Resident Evil 4 et préfère une approche plus furtive, l’expérience se rapprochant, par exemple, du survival horror Outlast, qui nous plongeait dans un hôpital psychiatrique mal fréquenté.
Vous allez donc devoir vous cacher et courir avec des gens aux intentions sanglantes à vos trousses, quoiqu’on ne sait pas encore comment ces méchants qui rappellent la folle famille de Massacre à la tronçonneuse vont s’intégrer dans l’univers de Resident Evil, plutôt habitué aux virus et aux mutations impressionnantes.
Reste justement à savoir ce que nous réservera le scénario qui, on l’espère, aura des liens très solides avec les précédents volets, et contiendra des réponses sur ces histoires de cassettes vidéo qui rappellent les films VHS et autres Blair Witch. Bref, il y a assez ici pour susciter la curiosité pour ce qui sera une nouvelle plongée dans la peur.