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La sophrologie pour contrer la dépression

La sophrologie vise à créer l’harmonie entre le corps et le mental, explique Jennyfer Cheniart.

Les épisodes dépressifs sont généralement accompagnés d’une perte d’intérêt pour les activités du quotidien. La sophrologie peut ainsi aider les personnes sujettes à la dépression à retrouver l’envie de se reprendre en main et d’aller de l’avant. Explications avec la sophrologue Jennyfer Cheniart.

Être plus positif, avoir plus confiance en soi. C’est désormais possible grâce à la sophrologie, une méthode de relaxation de plus en plus prisée de nos jours. Plus qu’une technique, elle est une démarche, une manière d’être. «La sophrologie est basée sur la respiration, la relaxation musculaire, la concentration et des intentions positives, à des techniques simples basées sur la détente, la respiration, la visualisation et une attitude mentale positive», explique Jennyfer Cheniart, sophrologue.

 

La sophrologie vise la conquête et le renfort de l’équilibre et l’harmonie entre notre corporalité, nos émotions, nos pensées et nos comportements. Elle favorise donc le développement harmonieux de nos capacités physiques et psychiques. D’où son utilisation dans les traitements psychosomatiques comme la dépression. «L’une des principales causes de la dépression, c’est le stress prolongé où le corps produit de l’adrénaline et du cortisol en excès et crée un débalancement chez la personne. Le stress se manifeste en trois phases : l’alarme, la résistance et l’épuisement. Tant que nous sommes dans les phases d’alarme et de résistance, nous avons la main sur la situation. Mais dès qu’une personne entre dans la phase d’épuisement, elle est sujette à la dépression et au burnout, entre autres», fait ressortir la sophrologue.

 

Ces personnes peuvent essayer d’avoir recours à la sophrologie pour reprendre le contrôle de leur vie et généralement, une séance dure une heure et s’adapte au besoin de chaque individu. «Tout dépend du stade de la dépression. Mais dans tous les cas, les trois champs – thérapeutique, prophylactique et didactique – seront appliqués. Le côté thérapeutique vise à soigner, alors que le côté prophylactique ambitionne à prévenir le symptôme et à éviter son apparition. Finalement, la didactique favorise l’enseignement et la connaissance de soi. Et cette méthode est accessible à tous – les femmes, les hommes et les enfants», souligne notre interlocutrice.

 

Les bienfaits

 

Chaque mouvement proposé en sophrologie a des répercussions physiologiques et émotionnelles. Elle nécessite un accompagnement verbal de la part du sophrologue. En accompagnement d’un suivi médical, la sophrologie sera idéale pour venir stimuler des ressources mises en veille durant la période de dépression. Cette démarche permettra de contrer plus facilement l’état dépressif de la personne.

 

Cette méthode permet de combattre la dépression. Elle active la vitalité car une personne dépressive peut voir sa volonté régresser dû à un important manque d’énergie. La sophrologie l’aidera à contrer ces sensations persistantes de fatigue en renouant avec sa vitalité. «Pour cela, des exercices de respiration visant à se remplir d’énergie lui seront proposés afin qu’elle prenne conscience du potentiel de son corps et renoue avec celui-ci.»

 

L’incapacité à ressentir des émotions positives caractérise la personne dépressive. «Elle verra moins d’intérêt à réaliser ses activités quotidiennes, même les plus plaisantes. En sophrologie, il s’agira d’inverser la tendance en renouant avec ses ressentis positifs, à travers les cinq sens par exemple, ou en faisant appel à des souvenirs ou même sur la visualisation de moment favorisant la relaxation et la vision positive», souligne la sophrologue Jennyfer Cheniart.

 

Finalement, cette méthode peut aider à reconstruire l’estime de soi. «Une personne dépressive peut nourrir un mépris d’elle-même. Ce processus la persuade qu’elle n’est capable de rien et l’enferme dans une forme d’inertie. La sophrologie l’aidera à sortir de ce processus qui l’empêche de s’accomplir, en restaurant l’estime et la confiance qu’elle se porte. Car il est important de se valoriser et d’apprendre à s’aimer et être sa priorité. Ce n’est qu’ainsi qu’une personne pourra être en harmonie avec elle-même et les autres», fait ressortir notre interlocutrice.

 

Et d’ajouter que dans une société où tout tourne à cent à l’heure, il est important de se recentrer sur soi et de ne plus s’oublier. Jennyfer Cheniart souligne : «Je suis pour aider mes patients à revoir les choses différemment et de manière positive. Pour que chaque échec soit une situation qui permette de grandir. C’est pour cela que je donne aux gens les outils pour connaître leurs vrais potentiels et prendre leur envol.»

 


 

Bio express

 

Elle est une pionnière de la sophrologie à Maurice et exerce depuis sept ans dans ce domaine au centre de bien-être de Riverland, à Tamarin. Jennyfer Cheniart est aussi une thérapeute avec neuf ans d’expérience. «J’ai commencé par les massages thérapeutiques, ensuite j’ai réalisé que, même si le travail du corps était important, il fallait trouver un équilibre entre le corps et le mental pour un mieux-être. Le travail du corps seulement ne suffit pas !» C’est ainsi qu’elle s’est tournée vers la sophrologie. Elle a été formée à L’école des Hautes études de Sophrologie et Bio-Analyse et, depuis août 2017, elle fait aussi de l’hypnose humaniste.