• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

For Honor : Bouillon (guerrier) de culture

On prend tout et on laisse tout le monde s’entretuer. Le mot «mélange» se prête bien au jeu For Honor,sorti le 14 février sur PS4, XBOX One et PC. Un jeu quasiment multijoueur (avec toutefois une courte campagne solo) qui met en scène des combats entre chevaliers, vikings et samouraïs. Le prétexte : des catastrophes naturelles qui amènent ces trois cultures à se battre pour les ressources naturelles. La campagne solo nous en apprend un peu plus sur ce conflit car on doit interpréter un personnage qui va s’immiscer dans ces trois camps. Le joueur va découvrir les différents styles de touye du jeu (on vous prévient, c’est brutal !) avant de se plonger de plain-pied dans le multijoueur, la plus grosse part du gâteau du jeu d’Ubi Soft. 

 

For Honor en multi vous permet d’interpréter des héros : quatre par camp, avec des statistiques variées (la grosse brute, le rapide très svelte, etc.). Parmi les modes de jeu, on retrouve Dominion, où des équipes de joueurs vont devoir aller conquérir des zones qu’il faudra ensuite garder. Aussi au programme : des combats un contre un, deux par deux, et du team deathmatch à quatre contre quatre. 

 

L’un des sels du produit est son système de combat, très réactif et beaucoup plus tactique que l’on pourrait le croire avec les premiers moments du jeu. Le tout se focalise sur la défense et les mouvements latéraux droite-gauche, tout en implémentant les plus classiques heavy et light attacks. À ce système de combat qui n’est pas sans rappeler certains jeux de combat, s’ajoutent d’autres éléments comme la contre-attaque ou le revenge mode qui booste vos statistiques en vous mettant dans une sorte de mode rage pendant plusieurs secondes. 

 

Lors des différentes classes possibles, vous allez devoir vous bagarrer différemment selon vos adversaires, qu’ils soient un gros viking ou un tout petit samouraï avec son sabre. Sans oublier qu’il y a aussi des finish moves et autres exécutions à la clé. Un gameplay de combat dont on mesure pleinement la profondeur quand on combat en un par un surtout. 

 

Ce qui nous amène à un petit souci d’équilibrage pour le mode à quatre contre quatre, qui pourrait bien être problématique lorsqu’à un moment donné, tous vos potes sont morts et vous avez quatre adversaires qui foncent sur vous en même temps. Un patch serait alors bienvenu pour rééquilibrer les statistiques dans le bon sens. 

 

Visuellement, l’immersion guerrière est bien là. C’est comme une sorte de Dynasty Warriors en plus réaliste, avec souvent des mêlées dans la boue et la fureur. Une ambiance qui rappelle fortement des films comme Kingdom of Heaven ou Le 13e guerrier. 

 

Plongée dans des combats épiques avec un fort accent multijoueur, For Honor a le mérite de nous proposer un contexte rarement vu dans le jeu vidéo. Il met en service un système de combat tactique bienvenu et, on l’espère dans le futur, un contenu appelé à se renouveler constamment.