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Ghost Recon : Wildlands | Coopération, missions et… action

On avance lentement, on s’organise et on tue silencieusement, au risque que les autres sonnent l’alarme. Depuis le premier Rainbow Six en 1998, le jeu d’action tactique a de nombreux fans. Les franchises vidéoludiques de feu l’écrivain Tom Clancy sont là pour le prouver, avec les nombreux Rainbow Six, Ghost Recon et plus récemment The Division.

 

Le dernier Ghost Recon s’amène sur PC, PS4 et XBOX One, en plaçant son gameplay tactique et réaliste (une balle et t’es mort !) dans un open world où vous devez libérer 20 provinces des chefs d’un cartel coriace. Le joueur évoluera pour la première fois en open world dans un Ghost Recon,après près de dix volets plus ou moins réussis. Et chez UbiSoft, on adore les mondes ouverts, comme avec Far Cry et Watch Dogs. Vous serez plus ou moins en terrain connu – du moins visuellement parlant – si vous avez joué à ces jeux. 

 

Pour le gameplay, on est aussi en terrain connu, même si on abandonne le côté futuriste d’Advanced Warfighter et Future Soldier pour une approche plus actuelle. Dans Ghost Recon : Wildlands, vous êtes à la tête d’une équipe chargée de missions pour libérer la carte des méchants. On passera sur le scénario pro-US pour se concentrer sur le gameplay qui contient du bon comme du moins bon.

 

Dans ce monde ouvert, vous aurez droit à des missions d’infiltration, d’exfiltration et de destruction(bombes, etc.) en usant de stratégies et d’armes. Au choix : sniper depuis très loin, drones pour marquer les ennemis ou le très fun sync shot qui permet à plusieurs membres de tuer plusieurs cibles en même temps. On notera aussi les classiques upgrades pour les armes et les aptitudes physiques et l’usage de véhicules, même si le contrôle de certains d’entre eux porte un peu sur les nerfs (l’hélico). Et si l’approche furtive ne marche pas, si vous êtes découvert, le jeu se transforme très vite en film d’action à la Michael Bay, avec explosions et courses-poursuites. 

 

On conviendra qu’en solo, les missions deviennent assez répétitives, les mécaniques de jeu se renouvelantpeu lorsqu’on en a fait le tour en plus d’une dizaine d’heures. Par contre, en multi co-op, Ghost Recon : Wildlands est plus fun, les joueurs de l’escouade devant bien maîtriser les mécaniques (les sync shots deviennent manuels en toute logique) du jeu pour des missions efficaces. Celui-ci prend alors toute sa dimension tactique et se révèle beaucoup plus sympa à plusieurs. 

 

Techniquement, Ghost Recon : Wildlands se défend plutôt bien, avec des environnements plus ou moins variés (désert, neige, forêt), même si le tout ressemble un peu trop à du Far Cry, avec un sentiment de déjà-vu qui plombe un peu le tout. 

 

N’empêche, malgré un service rendu avec des défauts (c’est visuellement assez banal, les véhicules ne sont pas toujours agréables à manier, répétitivité), Ghost Recon : Wildlands reste plaisant à parcourir pour les amateurs d’action et de furtivité, surtout en multi.