Le nouveau volet de la franchise d’UbiSoft assure. Il arrive à épurer certaines choses décriées dans les précédents opus, tout en offrant du fun dans un monde ouvert rempli de flingues et d’explosions.
Au revoir les îles tropicales et les montagnes orientales. Direction l’Amérique rurale, dans le Montana plus précisément, pour ce Far Cry 5 qui reste un first-person shooter dans un monde ouvert. Ce nouvel opus sent bon la continuité, avec des évolutions bienvenues au nom du plaisir de jouer.
Que se passe-t-il donc dans le Montana ? C’est la guérilla ! Avec vos camarades, vous devrez enlever le règne grandissant du pasteur extrémiste Joseph Seed, bien décidé à dominer la région à travers la peur et les armes. Justement, des armes, il faudra en prendre pas mal pour trucider de méchants soldats dans Far Cry 5.
Le jeu se présente toujours comme un monde très vaste, avec des quêtes principales et annexes, réparties en trois régions. Chacune d’entre elles équivaut à un territoire de l’un des trois lieutenants de Seed. Vous devrez donc mettre à mal ces trois boss, avant d’en finir avec le boss des boss. Mais bon, vous avez une foule d’activités à faire. Prenez votre temps et partez à l’aventure.
L’une des premières nouveautés se situe au niveau de la customisation de votre personnage (homme ou femme) mais aussi au niveau de la coupe de cheveux, des vêtements, du style de visage, etc. Rien de bien transcendant. Cependant, il y a de quoi varier les looks. Ensuite, l’on sent bien l’épuration de certaines choses pour pouvoir se concentrer sur le fun en tant que tel. Les développeurs ont, par exemple, minimisé des missions, comme la prise de tours de radio ou la collection de peaux d’animaux pour se focaliser sur les affrontements.
La mini-carte est, elle, remplacée par une boussole pour une orientation plus simple. Et cette fois, ils n’ont pas fait la fine bouche sur les véhicules aériens : vous aurez votre lot de «canardage» par hélicoptère dans Far Cry 5 ! Les animaux ne sont pas en reste, avec des poissons à pêcher, espèces agressives à dompter pour les utiliser plus tard. Notons aussi le support d’alliés en plein combat, que ce soit des véhicules, animaux, personnages non joueurs, etc. Ce qui ajoute un petit côté stratégique aux affrontements.
Sinon, en ce qui concerne le style des quêtes, il y aura toujours la prise de bases ennemies (soit en canardant tout le monde, soit en faisant preuve d’infiltration), des points of interest à explorer pour du loot, tout en prenant en compte la barre de résistance qui doit monter pour chacune des trois régions. Et comme pour Far Cry Primal, vous avez la possibilité de faire tout le jeu en co-op, avec deux autres joueurs qui vont interpréter les deux autres personnages de l’aventure. Si vous en voulez encore après la trentaine d’heures de jeu (et la fin qui semble avoir agréablement surpris certains), vous avez l’éditeur de niveau, très complet mais qui vous demandera de la patience et beaucoup de temps pour arriver à un résultat décent.
Finalement, il y a le volet visuel : ce Montana fictif est plutôt beau, fourmillant de détails, et les nombreux effets d’explosion et de coups de fusil devraient flatter la rétine. De quoi rendre plus immersif ce cinquième volet, dans une continuité sympathique.