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Ujwantee Fekna tuée dans une collision à Piton : Ses enfants réclame la vérité sur les circonstances du drame

L’excès de vitesse aurait-il été à l’origine de l’accident ayant coûté la vie à cette Office Attendant de l’hôpital du Nord ? C’est la question que se posent les enfants d’Ujwantee Fekna : Jessica, 24 ans, et Pravesh, 20 ans. Et ces derniers comptent suivre l’enquête policière de près et éventuellement entamer des poursuites contre le chauffeur de la voiture dans laquelle se trouvait leur mère à ce moment-là s’il s’avère qu’il a une quelconque responsabilité dans ce drame.

 

Le véhicule circulait en direction de Piton, avec à son bord le chauffeur et trois employées de l’hôpital du Nord, lorsqu’il est entré en collision avec une semi-remorque. C’était dans la soirée du mercredi 16 mai. Ujwantee Fekna, 50 ans, est morte sur le coup alors que les deux autres passagères de la voiture et le conducteur ont été admis avec des blessures à l’hôpital du Nord. À l’heure où nous mettions sous presse, Rajshree Banarsee, 51 ans, et Pratima Ujoodha, 39 ans, étaient toujours admises aux soins intensifs. Le conducteur – un habitant de Morcellement St-André âgé de 47 ans – qui souffre de fractures aux côtes, a été, lui, admis en salle.

 

Le mercredi 16 mai est une date à jamais gravée dans la mémoire de la famille Fekna. Ce jour-là, la jeune femme était à son domicile, à Bon-Accueil, et attendait patiemment que sa mère rentre du travail. «D’habitude, elle est à la maison à 20h15 au plus tard. Mais cette fois, elle n’avait toujours pas donné signe de vie à 21 heures. Je commençais à me faire du souci.» Elle appelle alors l’hôpital du Nord pour demander aux collègues de sa mère à quelle heure celle-ci avait quitté les lieux.

 

La jeune femme tombe des nues en apprenant que sa mère a eu un accident de la route et qu’il faut qu’elle se rendre à l’hôpital. «Je m’y suis rendue. Mon fiancé et une bonne amie, qui y travaille comme infirmière, m’ont accompagnée. Ce n’est que sur place qu’on m’a appris que ma mère n’avait pas survécu au choc», nous raconte-elle avec émotion.

 

Cela ne faisait que deux ans qu’Ujwantee Fekna travaillait à l’hôpital du Nord, après avoir longtemps travaillé à celui de Flacq. «C’était une personne formidable. Elle aidait tout le monde. Nous étions tous très proches. Nous ne nous rendons pas encore compte que nous n’allons plus la revoir car nous sommes entourés de nos proches mais ce sera difficile pour nous de vivre sans elle», confie Jessica. Des regrets, la famille Fekna en a des tonnes ; notamment parce qu’Ujwantee ne verra jamais son fils exercer comme pompier. «Il a reçu sa lettre de confirmation le jour de l’accident et lui avait annoncé la nouvelle au téléphone», dit-elle. Mais il était loin de s’imaginer qu’il s’agissait de la dernière conversation qu’il avait eue avec sa mère.