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Sa réclamation de Rs 57 millions au Waterpark rejetée : Début du procès en appel pour Sarvesh, paralysé après un accident

À ce jour, les parents du jeune homme disent avoir dépensé plus de Rs 2 millions pour des soins.

Il n’arrive plus à joindre les deux bouts. Ravin Racktoo, un Boat Operator de 52 ans, croule sous les dettes, dit-il, depuis l’accident de son fils Sarvesh, 23 ans, au Waterpark, en 2010. «Mon fils est complètement brisé. Il vit un véritable calvaire. Il fait sans cesse des cauchemars. Cette situation génère tellement de stress que mon épouse est devenue dépressive et suit un traitement avec un psychiatre», se lamente cet habitant de Trou-d’Eau-Douce.

 

Si son fils avait entamé des poursuites contre le parc de loisirs dans l’espoir d’obtenir réparation, sa demande de Rs 57 millions avait été rejetée en 2017. Le juge avait alors estimé que l’accident était dû à une négligence de la part du jeune homme. Mais la première séance du procès en appel s’est tenue le jeudi 8 mars, en présence de l’avocat de Sarvesh Racktoo, Me Viren Ramchurn.

 

Ravin Racktoo est catégorique : son fils ne serait pas devenu infirme si un gros jet d’eau ne l’avait pas soudainement percuté, lui faisant perdre l’équilibre dans le bassin à vagues où il se trouvait. En outre, avance-t-il, il n’y avait pas de lifesaver sur place et son fils aurait attendu longtemps avant d’être transporté à l’hôpital de Flacq, puis transféré à celui d’Apollo Bramwell (actuellement Wellkin Hospital). «Sarvesh a passé 98 jours, dont 16 aux soins intensifs. Il a été blessé à la colonne vertébrale. Il est infirme à 97 %», confie notre interlocuteur.

 

Si sa demande de Rs 57 millions a été rejetée, Sarvesh Racktoo pensait percevoir au moins une partie de cette somme «sur une base humanitaire». De l’argent qui aurait servi à couvrir les dépenses que nécessite son état de santé et qui s’élèvent à au moins Rs 20 000 par mois. Il reçoit une aide sociale de Rs 8 400 de l’État mais le reste est aux frais de ses parents. Ces derniers auraient dépensé plus de Rs 2 millions à ce jour. Alors «Sarvesh veut des dommages pour un avenir meilleur», lance Ravin. C’est la raison pour laquelle les Racktoo ont interjeté appel en Cour suprême.