• Coupe du Monde WSKF : une présélection établie
  • 46e édition du Nando's Open Water Swim le 28 avril
  • Boxe thaï : première édition de «La Nuit des Nak Muay»
  • Badminton : les Internationaux de Maurice à Côte-d’Or
  • Trois univers artistiques à découvrir
  • Handicap et vie professionnelle : un pas de plus vers l’inclusion
  • Mayotte au rythme des crises
  • Une rare éclipse totale traverse l’Amérique du Nord : des Mauriciens au coeur d’un événement céleste spectaculaire 
  • World Thinking Day : les guides et la santé mentale
  • Mama Jaz - Sumrrà : prendre des risques musicaux avec le jazz

Prakash Singh Udhin meurt électrocuté chez lui | Sa mère Soochita : «Il souhaitait se marier»

Elle n’arrête pas de pleurer son fils bien-aimé.

Il voulait consolider sa maison pour empêcher l’eau de pluie de pénétrer à l’intérieur avec le passage du cyclone Carlos. Mais le 5 février, en fixant une bâche sur une fenêtre, Prakash Singh Udhin, 33 ans, a été électrocuté. Cet habitant de Carreau-Acacia a accidentellement touché l’installation électrique de la climatisation de son voisin. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital.

 

Depuis la disparition tragique de Prakash Singh Udhin, sa mère Soochita ne vit pratiquement plus. Le jeune homme était toute sa vie, son bras droit. Le jour du drame, c’est la sœur du jeune homme qui est allée voir ce qui se passait, alertée par ses cris. «Elle m’a appelée de toutes ses forces. Je ne pouvais pas croire qu’un malheur s’était produit. Mon fils était inerte au sol et ne pouvait pas parler. On l’a transporté à l’hôpital. Mais à son arrivée là-bas, il était déjà décédé», pleure Soochita. 

 

Son fils, dit-elle, était un jeune homme brillant. «Il était un ancien élève de la SSS Sookdeo Bissondoyal. Ensuite, il est allé étudier à Singapour. Mais il n’a pu terminer ses études et a dû rentrer au pays. Il avait du mal à trouver un emploi», confie notre interlocutrice d’une voix brisée. Amoureux de l’informatique, Prakash Singh Udhin avait fini par accepter un poste de superviseur au sein d’une compagnie de sécurité. «Il souhaitait aussi se marier. Il m’en avait récemment parlé. Il avait déjà tout pour commencer une vie à deux», affirme Soochita qui doit désormais conjuguer sa vie sans son fils.