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Louis Simon Nelson, 76 ans, retrouvé mort avec le sexe sectionné : Les interrogations de sa fille Françoise Mootooveeren

Françoise Mootooveeren affirme que son père n’avait pas d’ennemis.

Le septuagénaire a succombé à une exsanguination, le lundi 24 juillet. Si sa fille Françoise soutient qu’il avait une vie sans histoire, le mystère plane toujours sur les circonstances entourant son décès…

Les jours passent. Les interrogations s’accumulent. Qui a tué Louis Simon Nelson, un retraité de 76 ans ? Pourquoi s’en est-on pris à lui, qui plus est avec autant de  cruauté ? Françoise Mootooveeren, la fille de la victime, ne cesse de se poser des questions depuis le lundi 24 juillet. Ce jour-là, Louis Simon Nelson a perdu la vie dans d’atroces circonstances. Son corps a été retrouvé à son domicile, à Résidence Malherbes, par son petit-fils Pascal Éric Nelson, aux alentours de 21 heures. Il avait le sexe sectionné, ce qui a entraîné sa mort, l’autopsie ayant conclu à une exsanguination. Deux suspects, Pascal Éric Nelson et Marie Ivy Falaise, la belle-sœur de la victime, ont été arrêtés (voir hors-texte)

 

Dans sa déposition, Pascal Éric Nelson, 22 ans et habitant à la même adresse, dit avoir commencé à s’inquiéter après s’être rendu compte qu’il n’avait pas vu Louis Simon Nelson de toute la journée. Il se serait alors rendu dans sa chambre où il l’aurait retrouvé gisant dans une mare de sang, sur son lit. Pris de panique, il aurait alors alerté sa tante Françoise, une habitante de Curepipe, et les services de police de la localité. Mandé sur les lieux, le Principal Police Medical Officer (PPMO) n’a pu que constater le décès du septuagénaire. Au samedi 29 juillet, la partie manquante du sexe de la victime n’avait pas encore été retrouvée. 

Françoise Mootooveeren, elle, est dans le flou le plus total. Comment quelqu’un a-t-il pu commettre un tel acte de barbarie sur son père qui, assure-t-elle, était «quelqu’un de bien» ? «Li ti popiler, kontan koze, riye.Il passait régulièrement me voir à la maison. Je ne sais pas s’il avait des problèmes avec qui que ce soit car il ne m’en avait jamais fait part.» Pendant plusieurs années, Louis Simon Nelson a gagné sa vie comme maçon avant de prendre sa retraite à l’âge de 60 ans. Depuis le décès de son épouse, il y a plus de dix ans, «il n’avait personne dans sa vie», confie Françoise. 

 

Cette dernière tente de rester forte depuis le drame qui a frappé sa famille. Le troisième en seulement un an. «La dernière fois que j’ai vu mon père, c’est quand il était passé à la maison pour me dire qu’il faudrait qu’on organise une messe pour mon frère. Le 14 juin, cela a fait un an qu’il nous a quittés», explique Françoise. Son frère est décédé des suites d’une maladie, tout comme son autre frère qui a perdu la vie le 1er septembre 2016. «Je m’étais à peine remise de la perte de mes deux frères que la mort de mon père me tombe dessus.»

 

Malgré la douleur, malgré la tristesse, Françoise Mootooveeren tente de rester forte en attendant que le mystère entourant le mort de son père soit résolu.

 


 

Les suspects nient les accusations portées contre eux

 

Deux arrestations ont eu lieu suite au décès de Louis Simon Nelson. Le jour du drame, le lundi 24 juillet, la belle-sœur de la victime, Marie Ivy Falaise, âgée de 64 ans, a été arrêtée. Interrogée par les limiers de la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe, elle a nié toute implication dans ce meurtre. Marie Ivy Falaise, dont la maison est située à quelques mètres de celle de Louis Simon Nelson, aurait cependant déclaré que la victime et elle avaient une liaison et que le septuagénaire avait un comportement indécent lorsqu’il était sous l’influence de l’alcool. 

 

Si la fille de la victime, Françoise Mootooveeren, dit ignorer s’il y avait une relation entre son père et sa tante, elle est convaincue de l’innocence de cette dernière. «Ils ont toujours été proches et se sont toujours bien entendus. Il n’y a rien de plus entre eux. Elle a un caractère très doux. Je ne pense pas qu’elle ait pu commettre une chose pareille.» 

 

Le second suspect à avoir été appréhendé est Pascal Éric Nelson, le petit-fils de la victime. Il a été arrêté jeudi soir et réfute les accusations portées contre lui. Il a été soumis à des examens médicaux, le samedi 29 juillet. 

 

Une source policière nous apprend que, pour l’heure, les enquêteurs ne sont pas en possession de preuves tangibles accusant directement les deux suspects du meurtre de Louis Simon Nelson. Les suspects auraient été arrêtés parce qu’il y avait des incohérences dans leurs versions des faits. Une charge provisoire de meurtre a été logée contre eux devant le tribunal de Curepipe. Ils restent en détention le temps que se poursuive l’enquête.