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Le Hochet | Vimesh Boodhoo : «J’ai failli mourir pour une histoire de pétards»

Ce propriétaire de quincaillerie a été blessé sur plusieurs parties du corps.

Cet habitant de Terre-Rouge a été grièvement blessé suite à une altercation. Un des agresseurs s’est constitué prisonnier et a été libéré après avoir fourni deux cautions. La victime raconte.

Il a eu les tendons des deux mains sectionnés et a perdu un doigt, entre autres blessures sur d’autres parties du corps. Vimesh Boodhoo, un habitant du Hochet, Terre-Rouge, âgé de 38 ans, a été agressé le 2 janvier après un différend avec une voisine et des membres de la famille de cette dernière. «J’ai failli mourir pour une histoire de pétards», confie notre interlocuteur, couvert de bandages et de bleus. Sept membres de sa famille ont également été grièvement blessés. «Nous avions eu une banale altercation quelques jours plus tôt. Je n’aurais jamais cru que la situation allait finir de cette façon.» 

 

Tout commence le 25 décembre. Vimesh Boodhoo, propriétaire d’une quincaillerie et travailleur social, explique avoir organisé une fête à son domicile, avec château gonflable et distribution de jouets, pour les enfants défavorisés de son quartier. «Le fils de ma voisine est venu me voir pour me dire que le bruit le dérangeait alors que la fête venait à peine de commencer. J’ai dû tout arrêter parce qu’il a menacé de tout saccager.» 

 

Quatre jours plus tard, un autre incident survient. «Des enfants du quartier sonnaient des pétards. La fille de ma voisine est venue me voir pour me dire qu’elle n’arrivait pas à faire la sieste, en m’accusant pour les pétarades. Le lendemain, son frère m’a menacé à son tour en me lançant : ‘‘Sa pa pu fini kumsa’’ après que des voisins l’ont ramené à l’ordre.» 

 

Le soir du réveillon, Vimesh Boodhoo reçoit des proches. Vers 23 heures, un autre incident éclate : «Nu ti met latab deor. Garson mo vwazinn vini li dir mo fam ramass tou rant dan lakaz pu ena kout sab la me nu pa finn pran li kont. Ariv 23h30, mo sorti mo kumans instal mo bann petar kan mo truv mo vwazinn ek enn so fami pe diskit ar mo bann fami. Ti ena enn pwaniar dan so ledo. Li dir mwa : ‘‘Pu touy twa, prepar twa mo pu revini.’’»

 

Le premier jour de l’an se passe toutefois sans anicroche, raconte Vimesh Boodhoo. Mais le lendemain, il s’apprêtait à sortir en début de soirée lorsqu’un énième incident l’oppose à ses voisins : «J’allais récupérer ma voiture quand j’ai vu un attroupement devant mon entrée. Lorsque ma voisine m’a vu, elle a dit à un de ses proches : ‘‘Alalila touy li.’’ Ce dernier avait un sabre en main.» 

 

Vimesh tente alors de prendre la poudre d’escampette, poursuit-il. Mais il reçoit un premier coup. «Il m’a touché au front lorsque j’ai voulu l’esquiver. Un 4x4 de la marque Nissan m’attendait quelques mètres plus loin. Un homme tenait un sabre et m’a donné un coup à une main. Un proche est venu à mon secours. Il a également été blessé à la tête. L’agresseur m’a sectionné les tendons et un doigt lorsque je suis intervenu pour l’empêcher de frapper à nouveau. Ma mère et d’autres membres de ma famille ont été blessés lorsqu’ils sont intervenus.»

 

Saignant abondamment, Vimesh a perdu connaissance. Lorsqu’il a repris connaissance, il se trouvait, dit-il, dans une voiture. Il a été admis dans une clinique avant d’être autorisé à rentrer chez lui deux jours plus tard. 

 

Un de ses agresseurs s’est constitué prisonnier au poste de police de Line Barracks dans la soirée du 2 janvier. Il a retrouvé la liberté après avoir fourni deux cautions de Rs 3 000 chacune ; une pour agression et l’autre pour le vol d’une chaîne en or appartenant à un neveu de Vimesh Boodhoo. Toutefois, il est resté injoignable pour donner sa version des faits.