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Décès de Vikash Aubeeluck par overdose | Sa mère : «Nous voulons savoir comment c’est arrivé»

Le jeune homme de 23 ans a succombé à un œdème pulmonaire provoqué par une consommation de drogue.

Rawantee pensait que fils se trouvait chez sa sœur pour les préparatifs du Thaipoosam Cavadee. C’est son cadavre qu’elle a retrouvé dans le lit d’un voisin, le lendemain matin. L’autopsie évoque une overdose. Cette habitante de Pont-Lardier, elle, est dans le flou total.

«Linnkit mo lakaz bien, se kadav kinn rantre», répète inlassablement Rawantee. Cette dame de 48 ans est effondrée par la perte tragique de son fils Vikash, âgé de 23 ans. Le matin du mercredi 8 février, elle l’a retrouvé sans vie dans le lit d’un voisin. L’autopsie a conclu que l’habitant de Pont-Lardier est mort d’un œdème pulmonaire provoqué par une overdose. Mais ses proches, qui disent ne pas être pas être au courant qu’il se droguait, s’interrogent sur les circonstances de sa mort.

 

«Nous sommes dans le flou total. Nous voulons savoir comment il a pu mourir d’une overdose», s’interroge Rawantee. La famille attend la fin des rites funéraires pour demander une rencontre avec la police. «Je veux en avoir le cœur net. Selon le voisin, mon fils lui a demandé de l’héberger car il n’arrivait pas à marcher pour rentrer à la maison. Pourquoi n’est-il pas venu nous voir à ce moment-là ? Mon fils serait peut-être encore en vie. Nous habitons dans la même rue, à une minute de marche.»

 

La veille, son fils, soudeur d’aluminium travaillant à son compte, avait passé toute la journée au domicile de sa tante maternelle pour les préparatifs du Thaipoosam Cavadee. «Li ti pe donn kudme plis coco laba depi gramatin.Il a fait plusieurs va-et-vient entre notre maison et celle de ma sœur. Vers 18 heures, il a ramené du riz frit pour le dîner. Puis, il est sorti à bicyclette vers 21 heures avec un DVD. Nous avons pensé qu’il se rendait à nouveau chez ma sœur pour regarder un film. Comme il n’est pas revenu, nous avons pensé qu’il avait dormi sur place.»

 

Mais aux petites heures de mercredi matin, la nouvelle tombe : «Vers 6h30, l’ami de mon fils est venu me voir pour me dire qu’il était mort dans son lit. Sur place, c’était horrible à voir. Mon fils était dans un lit avec ses pieds pendant en dehors et ses yeux entrouverts. Il était déjà froid et son corps était raide. Lamor mo garson res enn mister

 

La vie de Rawantee est devenue un cauchemar depuis la mort de son aîné. Mais il faut dire que les épreuves s’accumulent pour elle depuis quelques années. Elle a perdu son mari il y a quatre ans des suites d’un cancer, elle souffre aussi de cette maladie et suit un traitement à l’hôpital Victoria à Candos. Elle vit d’une pension et de l’argent que lui ramenaient ses fils Vikash et Vishal, le cadet, qui est tôlier. «Logiquement, c’est mon fils aîné qui aurait dû organiser mes funérailles. C’était très dur pour moi d’organiser les siens. Mon fils jouissait d’une bonne santé. Sa mort est très louche. Je compte sur la police pour connaître la vérité.»

 

L’ami de Vikash est resté injoignable. Les portes et les fenêtres de sa maison restent fermées depuis le drame. Les rideaux sont également tirés. Selon une source proche du dossier, sa famille a souvent eu des démêlées avec la justice. La police enquête pour tirer cette affaire au clair.