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Décès d’Anand Kumar Ramdhony en cellule | Son fils Kevin : «Nous avons accepté les dommages de Rs 1,8 M»

Kevin et les siens se battent depuis cinq ans pour rendre justice à leur père.

Les enfants du défunt se disent «plus ou moins satisfaits» de la décision de l’État. Mais leurs parents, confie l’un d’eux, leur manquent toujours autant.

Rien ne pourra combler leur chagrin. Mais Veneeta, Kevin, Vicky et Priyanka Ramdhony ont obtenu justice dans l’affaire de réclamation de Rs 45 millions qui les opposait au commissaire de police et à l’État. Cinq ans et demi après le décès d’Anand Kumar Ramdhony en cellule policière, l’État a proposé de verser à ses enfants des dommages de Rs 1,8 million. C’était en Cour suprême le vendredi 10 février. 

 

Pour les enfants d’Anand Ramdhony, c’est un soulagement. «Nous avons accepté l’offre. On a tellement attendu ! Nous sommes plus ou moins satisfaits car, de toute façon, on n’y peut rien. Mais nos parents nous manquent toujours autant», confie Kevin, 26 ans.

 

Son père avait été arrêté le 25 juillet 2011 et une accusation provisoire de vol avait été retenue contre lui. Le 30 juillet de la même année, vers 4h45, son corps sans vie a été découvert dans sa cellule au poste de police de Rivière-du-Rempart. Son décès avait été attribué à une asphyxie causée par une pendaison. 

 

Deux ans plus tard, alors qu’ils sont orphelins de père, les héritiers Ramdhony perdent leur mère, décédée des suites d’une maladie incurable. Cette dernière avait déjà entamé des procédures en Cour afin de réclamer des dommages suite au décès de son mari. Elle avait retenu les services de Me Viren Ramchurn.

 

Après sa mort, ses enfants ont pris la relève. «Depuis la mort de mon père, nous n’avons cessé de nous battre pour que justice soit faite. Notre père n’a jamais été un voleur. Mon papa était un homme qui aimait travailler et c’est impossible qu’il ait pu mettre fin à ses jours», lance Kevin. 

 

Avec la décision de l’État de leur verser Rs 1,8 million, c’est un tout nouveau départ pour lui et les siens. «Nous comptons rénover la maison à Plaine-des-Papayes, puis chacun continuera sa vie de son côté. Nous resterons une famille soudée