• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

Cadavre découvert à l’île Plate : Le beau-frère d’Anil Gopaul n’écarte pas la possibilité d’un «foul play»

Rangamah Indirah, le beau-frère de la victime, souhaite que les zones d’ombre soient éclaircies.

Cela faisait plusieurs jours qu’il n’avait pas donné de nouvelles. Toutefois, les proches d’Anil Gopaul ne s’étaient pas inquiétés vu que l’île Plate, où il travaillait comme gardien depuis huit ans, était comme sa deuxième maison. Hélas, son corps sans vie y a été repêché, jeudi après-midi, près d’une grotte. Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Son beau-frère Rangamah Indiren est catégorique : «Je pense qu’il y a eu foul play. Son portefeuille et son cellulaire sont toujours introuvables malgré les recherches. Je ne sais pas si les autorités cherchent à nous cacher quelque chose mais nous comptons aller de l’avant bientôt pour éclaircir certaines zones d’ombre.»

 

La dernière personne à avoir eu des nouvelles d’Anil Gopaul, 52 ans, est l’un de ses collègues. «Anil lui avait demandé de lui apporter un paquet de cigarettes le samedi 10 juin. Il était environ 8 heures. Mais quand son collègue l’a rappelé, son cellulaire était éteint. En arrivant à l’endroit où il se trouvait d’habitude, il a trouvé uniquement son sac», raconte le beau-frère. Son supérieur et ses collègues ont ensuite récupéré ses affaires et les ont déposées chez ses proches, convaincus qu’il s’y trouverait. Et c’est de cette manière que sa famille a appris qu’il avait disparu. «J’avais un mauvais pressentiment. Nous avons entamé des démarches auprès de la National Coast Guardmercredi et les avons accompagnés pour les recherches jeudi matin. Vers 14h30, nous avons finalement retrouvé son corps.»

 

Ce qui suscite plus de doute chez Rangamah Indiren est le fait qu’«il était mauvais nageur. Il ne se serait jamais aventuré en ces lieux. Nous voulons savoir ce qui s’est réellement passé». Une autopsie a révélé qu’il avait succombé à un œdème pulmonaire et que son décès remontait à cinq jours plus tôt. Les funérailles de la victime, qui n’était pas mariée et qui n’avait pas d’enfants, ont eu lieu vendredi. «Nous perdons un pilier. Nous souhaitons que justice lui soit rendue.»