• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

Silence : Scorsese face à un Dieu silencieux

Des images fortes, des acteurs forts, un sujet fort.

Ça ne plaisante pas cette semaine dans nos salles, avec ni plus ni moins que le nouveau long-métrage de ce cher Martin. Un film qui s’annonce d’une grande intensité dramatique et où il est fortement question
de religion.

Non,non, ce n’est pas un film muet. Le titre fait référence au silence de Dieu face à la souffrance. Et de la souffrance, il y en a dans le nouveau film de Martin Scorsese. Le gars quitte les rues et DiCaprio pour vous plonger dans le XVIIe siècle, lorsque deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour aller retrouver leur mentor disparu. Sauf qu’au Japon, le catholicisme est violemment réprimé à l’époque. Munis de leur foi et de leur courage, les deux religieux se lancent quand même. 

 

Scorsese aborde ici un sujet mystique qui, il l’avoue, lui tient à cœur. Il est en plein dedans avec Silence, qui serait son œuvre la plus personnelle. Surtout quand il évoque la religion, la tolérance, la liberté, l’inconnu. Autant de thèmes qu’il porte en lui depuis des années et qu’il transpose dans cette quête qui va bouleverser la vie et les convictions de deux hommes.

 

Et pour donner corps à tout ça, le réalisateur s’entoure d’un duo de jeunes acteurs qui confirment tout le bien qu’on pensait d’eux : Andrew Garfield (encore un sans-faute après Tu ne tueras point)et Adam Driver (le fameux Kylo Ren de Star Wars – Le Reveil de la force). Liam Neeson arrive aussi à faire oublier qu’il a joué dans Taken et des séries B d’action. Du beau monde mais aussi une mise en scène inspirée de Scorsese, avec des images et décors mémorables. 

 

Certes, beaucoup ont reproché à Silence, adaptation du roman de Shusaku Endo (1966),d’être trop long (on frôle les trois heures) mais il y a tellement de substance, tellement de questions sur la foi, la vie, la mort, la persécution, la tolérance, des sujets toujours d’actualité, qu’il serait dommage de passer à côté d’un tel film.