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Ready Player One : Press «start» for Steven Spielberg !

Un jeu vidéo à l’échelle planétaire qui va vous faire vivre de sacrées aventures !

Quand un grand cinéaste décide d’adapter un livre qui rassemble la culture geek de ces dernières décennies, on ne peut que se ruer vers les salles de cinéma pour voir le résultat. Comme cela se disait dans les salles d’arcade auparavant : insert coin ! 

Sur papier, c’est un livre qui vient d’Ernest Cline. Dans un style simple, accessible, Ready Player One sort en 2011. L’histoire est celle de personnes fuyant un futur sombre en entrant dans un jeu vidéo mondial où l’on peut être qui l’on veut. Pour beaucoup, cette histoire était inadaptable car le livre comporte des centaines de références (jeux vidéo, mangas, chansons…) à la culture geek, avec des personnages qui se transforment en avatars venant de cette culture pour se taper dessus. Mais c’etait sans compter sur Steven Spielberg qui a adapté le livre «inadaptable». L’affolement était à son comble à la vue d’une première bande-annonce qui a donné le ton virtuose et grandiloquent de l’ensemble.

 

Sinon, il y a bien une histoire dans Ready Player One. Vous suivrez donc les aventures de Wade, un jeune homme qui, comme l’ensemble des joueurs d’OASIS (le nom du jeu vidéo en question), va s’essayer à la quête ultime :  le créateur de l’OASIS meurt mais propose une quête pour retrouver des clés. Celles-ci mènent à un œuf de Pâques qui donnerait le contrôle à tout l’OASIS. Beaucoup sont prêts à tout pour ce contrôle, même s’il faut semer le désordre et faire des victimes dans le monde réel…

 

Spielberg, qui signe son grand retour dans le domaine de la science-fiction, un genre où il a offert des films mémorables comme Minority Report. Cinéaste prolifique, à la cadence effrénée – il nous a offert un excellent The Post à la course aux Oscars, tout en terminant Ready Player One –, c’est encore une fois l’occasion pour le metteur en scène de s’amuser avec ses outils numériques, un peu comme dans son récent Les Aventures de Tintin : le Secret de la Licorne.

 

Du coup, avec le monsieur, il y a des plans-séquences de folie, une caméra qui part dans tous les sens, sans oublier des références, des personnages venant d’univers des années 80 à nos jours, par milliers, et un art de la narration et du rythme au sommet. Du cinéma de divertissement de haut niveau, au service d’un sommet de la culture geek. Difficile de résister pour les connaisseurs…