Oyé, oyé, amateurs de films catastrophes où tout s’écroule, avec comme gros bonus des animaux géants et méchants. Ne vous inquiétez pas ! The Rock contrôle la situation. Un tout petit peu.
Qu’est-ce qu’il ne nous sort pas ce Dwayne Johnson ! Récemment, on a vu l’acteur dans des adaptations qui ont soit fait rire, soit horrifié le public (Baywatch, Jumanji). Et n’oublions pas que l’acteur surnommé The Rock adore aussi se la jouer action star, notamment dans Fast and Furious, le prochain Skyscraper (où il est un unijambiste qui va sauver tout le monde !) et l’actuel Rampage : hors de contrôle qui rejoint beaucoup, au final, le récent Pacific Rim : Uprising dans son objectif de destruction massive sans trop de cervelle et de finesse.
Mais, bien sûr, Rampage : hors de contrôle, réalisation de Brad Peyton (qui retrouve The Rock après le rigolo San Andreas) et adaptation du jeu d’arcade des années 80, a bien une histoire.Le film raconte le destin de Georges, gorille albinos plutôt sympa. Et surtout, bon ami du primatologue David qui préfère avoir affaire aux animaux qu’aux êtres humains. Hélas, par un concours de circonstances, Georges sera victime d’une curieuse substance qui le rendra agressif et le fera grandir en taille. Pire : d’autres animaux seront contaminés ! David et ses amis devront trouver un antidote pour contrer cette menace animalière qui promet de faire du gros grabuge dans la ville.
Et paf, voilà des effets numériques en veux-tu, en voilà. Et re-paf, voilà du gros kraz partou en veux-tu, en voilà. Et re-re-paf, voilà The Rock qui soulève pour la énième fois l’œil et le sourcil droit. Pas de finesse dans Rampage mais cette production vous demandera de laisser votre cerveau à l’entrée de la salle. On est là seulement pour voir plein de gros monstres se taper dessus pendant que The Rock court et transpire !
En somme, du gros plaisir régressif qui abrutit et qui donne l’impression d’être, nous aussi, des primates.