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Pourquoi je pars aux master class de la «Mauritius Cinema Week»

L’équipe d’Archimage Productions, toujours curieuse d’apprendre.

Le cinéma les a tous réunis. On était à la première master class de la Mauritius Cinema Week, sur le film directing, en présence du réalisateur indien Kunal Kohli. Et on a papoté un peu avec ceux présents, histoire de savoir ce qu’ils faisaient là.

On patiente. Tiens, voilà Taran Ardash, célèbre critique de cinéma indien. Salut. Nous sommes à la salle de conférence de BPML à la cyber-cité, pour la toute première master class dans le cadre de la Mauritius Cinema Week.

 

En ce jeudi 18 octobre, l’audience a rendez-vous avec le réalisateur indien Kunal Kohli, responsable des fameux Hum Tum et Fanaa, qui va nous apprendre un peu plus sur le film directing, avec comme modérateur de cette master class, Taran Ardash. Kunal Kohli est aussi actuellement en plein tournage dans l’île pour une adaptation du Ramayana qui s’annonce épique.

 

Mais ce qui nous intéresse, ce sont les Mauriciens, de différents milieux, qui sont venus écouter. Ah, on tombe sur Latchayya Mahend, vétéran dans le monde de l’audiovisuel, qui travaille actuellement à l’Open University. Il nous confie : «Je vois pas mal de personnes du monde de l’audiovisuel, des personnes bien expérimentées. Le mieux, ce serait aussi de laisser les jeunes intéressés par ce milieu venir assister à ce genre d’échanges.»

 

Mais si, il y a bien des jeunes.  Zaahirah Mahamoodally s’occupe du marketing à la Maubank. Le monde de l’image l’intéresse beaucoup : «Il est ici question de film directing mais je vais aussi partir à la master class sur l’écriture de scripts. Dans mon domaine, nous serons de plus en plus amenés à faire des vidéos. Et c’est un bon début d’avoir quelqu’un qui a de l’expérience dans un domaine pour parler de son travail.»  

 

D’autres connaissent bien Kunal Kohli, comme Adila Budullah. Enseignante à la Helen O’Grady Academy, cette Sud-Africaine mariée à un Mauricien a aussi une agence de casting. Ce sont d’ailleurs plusieurs de ses figurants qui vont apparaître dans le film de Kohli. «Je le vois sur le tournage oui mais c’est intéressant de voir comment un réalisateur de ce calibre fonctionne lorsqu’il met en place des projets qui sont très souvent des succès», dit la jeune femme.  

 

Le réalisateur Kevin Gutty a, lui, signé, avec sa boîte Archimage Production, toutes les vidéos promo du groupe Sanam Puri à chaque fois que celui-ci venait à l’île Maurice. On lui doit aussi l’émission Fer Goute sur la MBC, où il sillonne l’île avec son équipe pour manger dans des baz bien de chez nous. «J’ai aussi assisté à des master class lors de la première édition de la Cinema Week l’année dernière. On apprend beaucoup en y allant, d’autant qu’il y a un intérêt grandissant à l’île Maurice pour ce milieu, nous avons besoin d’expertise.» 

 

La musique n’est pas en reste. On croise à l’entrée Denis-Claude Gaspard, fils de Jean-Claude. «J’ai fait plusieurs clips musicaux et j’ai en projet un film sur des vétérans de la musique locale, et il serait bon de voir tout ce que cela peut impliquer et quel est le processus pour mettre en place de tels projets.»

 

Et sinon, il raconte quoi Kunal Kohli ? Il a donc parlé pas mal du projet Ramayana, tourné en ce moment chez nous à cause des décors de forêt et de mer que notre pays propose. Mais surtout, on en a appris plus sur son processus de création, lui qui écrit aussi pas mal de scenarii en plus de les mettre en scène. : «J’ai toujours été obsédé par le cinéma, mes vrais héros étaient des cinéastes (…) Mettre en scène un film, c’est avant tout cette chose folle à l’intérieur, cette obsession de vouloir à tout prix raconter une histoire (…) comment alors savoir si ça va marcher ou pas ? On ne le sait jamais.» 

 

De quoi inspirer nos interlocuteurs…