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Pacific Rim Uprising : «Bebet» vs robots 2

De jeunes pilotes de machines de guerre auront fort à faire…

La guerre, entre les monstres d’une autre dimension et des machines de guerre pilotées par des humains, reprend avec tout ce qu’il faut de destructions massives. Paf !

Les gratte-ciel tombent. Sorti en 2013, le premier Pacific Rim, réalisation du récemment oscarisé Guillermo Del Toro, avait tout du blockbuster honnête, plus que généreux dans son spectacle et finalement très référencé. On nous racontait la grande guerre planétaire entre les kaijus, monstres sortant d’une porte «interdimensionnelle» dans l’océan Pacifique, et les Jaegers, robots géants pilotés par deux humains en parfaite symbiose physique et psychologique. Ce nouveau volet respire plus la jeunesse et l’action décérébrée.

 

Les choses auraient dû se calmer après le premier opus qui se concluait par une atomisation des extraterrestres qui voulaient envahir la terre. Sauf que revoilà les kaijus. La menace pourrait avoir des origines humaines, ce qui sera bientôt un prétexte pour de gros affrontements de robots contre robots. Parmi les gentils, on retrouvera le fils de Pentecost, grand sacrifié du premier film (Idris Elba), et quelques autres, dont une ado de 15 ans et un beau gosse un peu casse-cou.

 

Dans le premier Pacific Rim, on sentait un réalisateur inspiré, qui prenait pas mal de Godzilla, pas mal aussi de l’animé Neon Genesis Evangelion et un peu des œuvres de Masamune Shirow (Ghost in the Shell, Appleseed), pour offrir une vraie identité visuelle. Cette suite, intitulée Uprising et mise en scène par Steven S. DeKnight (connu pour les scénarios des séries Daredevil, Smallville et Spartacus), ne garde finalement que le principe de base (des monstres géants contre des robots géants) pour une identité plus conventionnelle, qui rappelle même, par moments, la franchise Transformers.

 

Exit donc les ambiances colorées et pluvieuses du film de Del Toro. Enter le soleil, le ciel bleu et plein de poussière. Voulant toucher davantage le grand public que la culture geek, Pacific Rim : Uprising rajeunit ses interprètes, ce qui apporte un caractère tizanfan à l’ensemble. Le résultat est donc plus léger, plus ado, sans trop d’intelligence, se focalisant plus sur les combats.