Pour eux, Les Théâtrales 2016 riment avec «voyage»… Un périple qui les a menés jusqu’à notre petite île qui a vibré au rythme de leur humour cette semaine. Et partout où ils passent, ils sèment du rêve grâce à des pièces qui racontent des histoires, des tranches de vie, des situations cocasses, entre autres. Ils transmettent aussi de la bonne humeur : des fous rires et des bonnes ondes qui permettent, le temps d’une représentation, d’oublier tout ce qui est négatif.
C’est ce qui, show après show, d’une ville à l’autre, motive Josiane Balasko, Michel Leeb, Francis Perrin ou encore Patrick Haudecoeur, à l’affiche de ce festival qui a fait la part belle à l’univers théâtral durant la semaine écoulée. Et c’est en un rien de temps, lors d’une rencontre dans le cadre de l’hôtel Royal Palm, le mardi 31 mai, qu’ils ont partagé leur grain de folie.
«Certes, il y a la technologie. Certes, il y a Internet et toute cette vague de modernité, mais rien ne pourra remplacer le théâtre. Car rien ne pourra égaler cette magie où c’est l’humain qui tient les rennes. Il n’y a point d’apport technologique, il y a juste le ou les comédiens et les spectateurs»,nous confie Josiane Balasko qui était à l’affiche d’Un grand moment de solitude. Comédienne qu’on ne présente plus, mais aussi réalisatrice, scénariste, romancière, dialoguiste et costumière, entre autres, ainsi que… grande fan de jeux vidéo, elle se dit très «heureuse et honorée»d’avoir pu venir à la rencontre du public mauricien. «Dans l’univers théâtral, il y a aussi la dimension de partage et Les Théâtrales nous ont permis de venir nous raconter au joli peuple de Maurice»,nous dit-elle avec
le sourire.
D’un éclat de rire à l’autre, Michel Leeb s’estime «chanceux»de venir vivre sa pièce Le Tombeursur une scène mauricienne (il est à l’affiche aujourd’hui à16 heures au Mahatma Gandhi Institute. Pour plus d’infos, appelez au 466 9999). Il avoue également être très content de faire partie de la grande famille des Théâtrales 2016 : «On s’entend très bien et pour moi, ça fait un souvenir de plus que je vais créer.»
Un avis que partage aussi Patrick Haudecoeur qui connaît «très bien»les spectateurs mauriciens, un public qui, selon lui, donne envie de se surpasser : «On sent que les Mauriciens sont ravis de nous accueillir et pour nous, c’est plaisant de les faire rire et de partager avec eux notre passion et des émotions.»
À l’affiche de Molière malgré moi, Francis Perrin se dit, lui, très «surpris»par l’accueil des Mauriciens, mais aussi par leur talent car il a eu l’occasion de côtoyer des comédiens locaux : «Ils ont plein de talent et je trouve que beaucoup pourraient même évoluer sur des planches internationales…»Et comme lui, semer du rire sur leur passage...