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Guardians : super héroïsme russe

Des super-héros qui n’ont pas froid ni froid aux yeux.

Mais d’où sort-il celui-là ? Au rayon des curiosités, retrouvons Guardians. Un film straight from Russia qui se la joue Avengers tendance Vodka. Zashchitniki en VO, ce long-métrage de Sarik Andreasyan (American Heist avec Adrien Brody et Hayden Christensen) suit les aventures d’un ours qui a un gros flingue, de Xenia qui peut devenir invisible, de Khan qui manie une grosse épée et de Ler qui peut contrôler l’élément de la terre. Tout ce beau monde se retrouve dans un scénario digne d’un Metal Gear Solid : un groupe de super-humains créé pendant la Guerre froide est remis sur pied lorsqu’un coup d’État militaire menace Moscou. 

 

Après les plutôt impressionnants mais confus Nightwatch et sa suite Daywatch de Timur Bekmambetov, voici un film russe qui n’a pas peur d’Hollywood et nous le prouve avec une dose d’effets spéciaux et d’action. Encore mieux, il faut avouer que, par moments, c’est plutôt bien fichu techniquement, souvent même spectaculaire et finalement plaisant dans son acharnement bienvenu à nous émuler les «marvelleries», tout en s’inspirant de jeux vidéo.