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Caudan l’artistique

Des jeunes qui se forment au théâtre, à la musique, au chant ou encore à la danse pour un futur artistique prometteur.

Danse, chant, musique, peinture… Autant de domaines qui étaient en ébullition au Caudan Waterfront au courant de la semaine écoulée. La compagnie holding Promotion et Développement cherchait de nouveaux talents pour des formations futures. Incursion.

Un boucan. Mais un joli boucan. Le Caudan Waterfront vibrait, le jeudi 3 août, au son des ravannes, de la batterie, des guitares. Pour cause, la compagnie holding Promotion et Développement cherchait la perle rare dans plusieurs domaines artistiques. Elle visait des jeunes ayant jusqu’à 18 ans, venus sur place après avoir rempli des fiches d’inscription distribuées un peu partout dans le pays. La compagnie leur donnera ensuite une formation adéquate, créant ainsi un réservoir de jeunes talents qui contribueront à l’avenir artistique du pays. D’ici là, tout ce beau monde pourra perform au Centre Culturel d’Art – autre projet de Promotion et Développement –,actuellement en construction au Caudan Waterfront. 

 

Les auditions ont eu lieu le vendredi 4 août pour toutes les formes d’art : peinture, danse, chant, théâtre, musique. Cela, après que les intéressés ont bénéficié de deux jours de préparation et d’une courte formation avec des artistes plus grands et confirmés. 21 jeunes seront sélectionnés et formeront un pool de futurs chanteurs, comédiens, peintres et musiciens. 

 

Mais revenons à la journée de jeudi. Du côté de la Marina, là où on prend le petit bateau pour aller au Suffren, les exercices d’échauffement théâtraux battent leur plein. Les metteurs en scène et comédiens Ashish Bissoondial et Poonam Seetohul veillent au grain. On apprend le rythme, le mouvement. Bref, on s’échauffe. Entre deux inspirations bien sonores, Adrien, 17 ans, de Bell-Village, s’exclame : «J’ai déjà joué dans deux courts-métrages. C’étaient des expériences intéressantes mais je suis un peu resté sur ma faim. Du coup, me voici !» 

 

En haut de l’ancien bâtiment de Pizza Hut, où se trouvait le Shooters auparavant, ça bouge. Marie-Luce Faron forme ses petits protégés au chant. On accoste un petit groupe de quatre jeunes. Le plus souriant Neil, 15 ans, de Pailles, nous confie : «Je chante souvent à l’école ou avec des amis mais là je veux vraiment apprendre les techniques et tout.» 

 

Plus loin, on tombe sur le trompettiste Philippe Thomas et le batteur Christophe Bertin. Et aussi la famille Jugoo qui a fait tout le chemin depuis Chemin-Grenier. Les deux sœurs, Tanvi, 10 ans, et Mansi, 12 ans, s’essaient au violon et à la flûte traversière respectivement, faisant le bonheur de papa Ravi et maman Devina. Cette dernière est ravie : «La musique est importante, elle épanouit les gens et crée une discipline. Et puis, les deux petites ont toujours voulu apprendre à jouer d’un instrument. Il a juste fallu qu’elles en trouvent un avec lequel elles sont à l’aise. En tant que parents, on ne peut que les pousser vers cela.» 

 

Jérémie, 10 ans, bassiste

 

En tout cas, la scène et les musiciens sont prêts de ce côté-là. Des saxo boys prennent la pose. On trouve même un petit bassiste de 10 ans du nom de Jérémie, de Résidence Valijee. «J’apprends depuis seulement un mois. J’adore», nous dit-il.  Le petit sourit alors que les premières notes résonnent et que les plus grands poursuivent leurs répétitions. 

 

Pas le temps de plaisanter, ni de trop parler lorsque nous arrivons du côté des apprentis danseurs, un étage plus bas. On entre en pleine démonstration. Un jeune homme muni d’une ravanne roule sur le sol. Aïe, il rate un temps. On reprend. Énergie et concentration sont de mise. Au final, il réussit au son des percussions. On quitte la bande dansante, une demi-dizaine, tout aussi concentrés à présenter leurs créations pour convaincre. 

 

Idem du côté de la peinture, menée par les peintres Jean-Yves l’Onflé et Paul Commarmond. C’est un peu moins mouvementé, il est vrai mais la concentration est de mise. On s’approche quand même. Vanesha, 11 ans, de Triolet, peint des pêcheurs. Un peu de bleu, un peu de jaune, le pinceau parle. «J’aime beaucoup les couleurs», souligne la petite, la plus jeune de la bande.  

 

On quitte alors un Caudan en ébullition, avec sa jeunesse artistique prometteuse.  Le son des ravannes s’éloigne.