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BlacKkKlansman : Ku Klux Noir

Une enquête qui ne manquera pas de situations drôles et parfois absurdes.

Cette semaine, vous aurez droit à l’histoire vraie de l’infiltration d’un noir dans le fameux clan de suprématie blanc. Incisif !

C’est prouvé. Il y a des histoires vraies qui sont tellement improbables qu’elles deviennent de passionnants sujets de cinéma. Comme celle de ce BlacKkKlansman qui se déroule dans les années 70. Histoire de faire ses preuves et de gagner le respect de ses pairs, Ron Stallworth, un officier de police noir du Colorado, tente l’impossible : infiltrer le Ku Klux Klan ! Une enquête pas gagnée d’avance, même si c’est un autre flic, un blanc celui-là, qui va infiltrer physiquement le fameux clan raciste lors des réunions. Le tout va avancer, avec des conséquences et événements qui risquent très vite de dépasser tout le monde.

 

Ce sujet se devait de tomber entre de bonnes mains. Heureusement, ce sont celles de Spike Lee, réalisateur de Do the right thing, Malcolm X et plus récemment La 25e Heure et He Got Game. L’homme, qui s’y connaît en ce qui concerne les histoires d’Afro-Américains et de racisme, trouve ici une histoire de choix pour parler de ses thèmes de prédilection, tout en n’oubliant pas les aspects comiques et policiers qui sont indissociables du récit.

 

BlacKkKlansman, Grand Prix du Festival de Cannes cette année, se déroule donc dans les années 70 mais ça reste très moderne dans la mise en scène, tout en nous parlant du passé et du présent (beaucoup devraient y voir un brûlot anti-Trump). BlacKkKlansman n’oublie pas non plus de nous divertir avec pas mal d’humour, de dialogues bien dans le ton, quand il ne passe pas à des questions plus profondes, rebelles et violentes.

 

Bref, on n’en attendait pas à moins d’un Spike Lee décidément bien en forme.