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Bastille Day : It’s in the bag !

Il y a un agent de la CIA, un pickpocket, une menace terroriste et un sac super convoité.

Des poseurs de bombe dans un film pop-corn ? Ça va faire du bruit. En plus, il y a Idris Elba et un sac : quoi demander de plus ?

Ça va dans tous les sens ! Ça court, ça donne des coups, ça a bobo, ça se relève et ça continue. Malgré cet enchaînement d’actions de folie, une question vous taraudera l’esprit à tout instant : le sac est-il ok ? Parce qu’il est quand même beau ce cabas qui n’a pas l’air bon marché ? Vous vous verrez bien l’apporter au bureau, y glisser votre gourde de jus et votre dipin zasar legim. Trop classe ! Attendez, vous êtes perdu/e ? Bastille Day, c’est l’histoire d’un sac ?  Pas tout à fait. Mais en même temps… Bon, on ne vous en dit pas plus, sur ce bagqui n’a pas été acheté à la foire de Quatre-Bornes. Retour sur les protagonistes de cette course-poursuite signée James Watkins. Un thriller franco-britannique – à l’affiche actuellement – qui a été retiré de nombreuses salles françaises au lendemain de l’attentat de Nice, le 14 juillet.

 

Mais, pourquoi ? Le scénario va vous donner des frissons de oh my God(c’est franco-britannique, faut s’adapter) ! Un espion, Sean Briar (le oh so sexy Idris Elba) est envoyé à Paris pour empêcher Zoé, une jeune Française (Charlotte Le Bon, l’ex-Miss Météode Canal +: the one with the bag) de commettre un attentat à la veille du 14 juillet. Vous comprenez mieux désormais, on peut donc en revenir à cette histoire haletante, ancrée malgré tout dans la fiction (Chut ! On apprécie le film, on ne crie pas au complot venant de l’Occident). En une fraction de seconde, ou le temps d’un vol de sac, Michael Mason (le Richard Madden de Game of Thrones), petit pickpocket américain, devient l’homme le plus wanteddu monde entier (on exagère un peu) par la CIA à Paris. Il s’empare du sac !

 

Quand Sean lui met la main dessus (et sur le sac, bien sûr), il réalise vite que le petit délinquant n’a rien à voir avec cette vaste machination. Qu’un sac, pour lui, ce n’est qu’un sac (pauvre malheureux !) qu’il confondrait sans problème le similicuir qui sent mauvais et le cuir véritable so chic(ce n’est pas dans le film, mais on présume). Alors, face à ce non-sensfashioninné, le mec de la CIA (oh Idris !) embarque le petit criminel dans une course-poursuite de folie, avec de la violence en veux-tu, en voilà. Ensemble, ce couple improbable a pour but de venir à bout des plans machiavéliques d’une puissante organisation – celle qui veut faire badaboum à Paris – dont ils sont désormais les cibles.

 

Une histoire basique de thriller (heureusement qu’il y a le sac), mais qui remplit sa mission : vous donner envie de suivre Idris jusqu’au bout du monde ! En plus, impossible de décrocher de ce thriller avec son rythme plus que soutenu pour une mise en scène nerveuse. Les amateurs du genre apprécieront. Pour le reste, il y a Idris et le sac.