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Au revoir John Hammond

Un homme à qui l’on doit aussi «Gandhi», «Un pont trop loin» et une prestation remarquable dans «La Grande Evasion».

Il n’était pas juste le père d’un certain parc rempli de dinosaures. Sir Richard Attenborough, qui nous a quittés, était aussi un réalisateur et acteur acclamé. 

Pour la nouvelle génération, il était surtout ce vieillard avec une canne qui nous disait «Bienvenue à Jurassic Park». En tout cas, sir Richard Attenborough, décédé le dimanche 24 août à l’âge de 90 ans, restera dans les mémoires. Outre son rôle de John Hammond, le gars laisse derrière lui une énorme carrière d’acteur et de réalisateur. 

 

N’oublions pas que sir Richard Attenborough est le réalisateur oscarisé de Gandhi (meilleur film, meilleur acteur et meilleur réalisateur en 1983), offrant, par la même occasion, son rôle le plus mémorable à l’acteur Ben Kingsley. Soulignons aussi le film de guerre Un pont trop loin, récompensé par trois Bafta Awards en 1978, où l’on retrouvait Sean Connery, Michael Caine, James Caan et Dick Bogarde dans une mission de prise des ponts en pleine Seconde Guerre mondiale. Il y a aussi le mémorable Cry Freedom en 1987, où il nous parle de l’apartheid, et deux biopics très acclamés : Les Griffes du lion où il évoque la jeunesse de Winston Churchill, et Chaplin en 1992, qui donnera à Robert Downey Jr l’un de ses meilleurs rôles. 

 

Très ami avec Anthony Hopkins et Steven Spielberg, on lui doit aussi des prestations d’acteur remarquables. On pense notamment au personnage du colonel Bartlett dans La grande évasion, qui l’a révélé au grand public. Depuis, il a enchaîné les récompenses : Bafta du meilleur acteur (Les canons de Batasi, Seance on a Wet Afternoon) et Golden Globe du meilleur second rôle (La Cannonière du Yang-Tse et L’Extravagant Dr Dolittle). 

 

Récemment, outre Jurassic Park et sa suite, Le monde perdu, on a aussi vu sir Richard Attenborough dans le Elizabeth de Shekhar Kapur. Son dernier film est sorti en 2007 et s’intitule Closing the ring. Bon, le parc est fermé, on s’en va maintenant et on laisse monsieur Hammond reposer en paix.