• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

Sushdeo Mahadoo meurt écrasé sous une porte coulissante

La victime est morte sur son lieu de travail.

La famille de Sushdeo Mahadoo se pose des questions quant aux circonstances exactes dans lesquelles il est décédé sur son lieu de travail, à Surinam. Il a été retrouvé mort, écrasé sous une porte coulissante.

Rien ne semble pouvoir calmer sa douleur. Encore moins stopper les larmes qui coulent sur son visage. Jaywantee Mahadoo sait qu’elle ne reverra plus jamais son fils aîné. Qu’elle n’entendra plus jamais sa voix. L’idée de vivre avec cette triste vérité lui est insupportable. Mais elle ne peut rien y faire : Sushdeo Mahadoo, 47 ans, est mort écrasé sous une porte coulissante sur son lieu de travail, à Surinam, dans la soirée du 30 juin au 1er juillet. Tout semble indiquer que le rouleau de la lourde porte est sorti de son rail avant que celle-ci ne s’écrase sur la victime qui travaillait comme vigile sur un site de fabrication de bateaux. Depuis, chez les Mahadoo, le temps s’est comme arrêté. «Je ne vis plus», se lamente Jaywantee Mahadoo, en fondant en larmes.

C’est l’employeur de son fils, Sanjay Canaye, qui a fait l’horrible découverte mardi matin, aux alentours de 6h30, en se rendant sur les lieux. Sushdeo gisait sur le sol dans une mare de sang, piégé sous la porte coulissante. «Je ne sais pas comment un tel drame a pu se produire. Cette porte coulissante existe depuis plus de dix ans et nous n’avons jamais eu de problème avec», explique Sanjay Canaye qui dit regretter amèrement cet accident de travail mortel. «Nous étions à l’école ensemble. Sushdeo était sans emploi. Je lui ai donc proposé un petit boulot de gardiennage», ajoute-t-il.

Suite à ce tragique décès, il a été arrêté sous une charge provisoire d’homicide involontaire pour négligence. Pour cause, l’enquête de la police aurait relevé un manque d’entretien du portail en question. Sanjay Canaye a toutefois retrouvé la liberté conditionnelle après avoir comparu en cour. Pour cela, il a dû payer une caution de Rs 9 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 50 000.

Quoi qu’il en soit, Jaywantee Mahadoo, elle, veut obtenir justice pour son fils. «La police doit situer les responsabilités dans cette affaire, s’insurge-t-elle. Sushdeo ne méritait pas de connaître une fin aussi atroce. Il travaillait de nuit sur ce chantier depuis presque quatre ans. Et le jour, il faisait des petits boulots ici et là. C’était quelqu’un de bien, qui était connu dans le village car il n’hésitait pas à rendre service.»

Sooriadev, le frère de la victime, a lui aussi du mal à retenir ses larmes. «C’est un voisin qui m’a annoncé la nouvelle, mardi matin. Lorsque je me suis rendu sur place, la police avait déjà transporté mon frère à l’hôpital. Plus tard, j’ai appris qu’il avait rendu l’âme», raconte-t-il, ému. Marié et père d’un garçonnet de 8 ans, Sushdeo Mahadoo laisse un grand vide derrière lui. Sa femme Ouma Devi, accablée par cette soudaine disparition, devra désormais assurer seule l’avenir de leur fils. La police ainsi que le ministère du Travail ont initié une enquête pour situer les responsabilités dans cette affaire.

 

Sanjay Canaye a été arrêté pour homicide involontaire par imprudence avant de retrouver la liberté conditionnelle.