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SAJ : La formule de son «second miracle économique»

Le Premier ministre a fait un appel à un effort collectif.

Aura-t-il lieu ? Seul l’avenir le dira. En attendant, le Premier ministre vend du rêve et espère qu’il deviendra réalité.

Abracadabra ! C’est presque magique. Il n’a fallu qu’un discours de sir Anerood Jugnauth pour faire renaître l’optimisme. Le miracle économique est en gestation. La délivrance est prévue pour quand ? Difficile à dire. Mais le Premier ministre, lors de son discours tant attendu concernant la relance économique, a vendu de l’emploi, du développement et de la croissance. C’était hier, samedi 22 août, au cœur de la cybercité d’Ébène, comme pour lancer un message pour l’avenir en attendant de présenter son Blue Print 2030 (sa vision complète pour l’île Maurice). Le chef du gouvernement a sorti quoi de son chapeau ?

 

Les grandes lignes d’un programme visant à faire fuir la morosité ambiante dans les affaires pour faire reculer le chômage et une vision pour les prochaines années pour faire de Maurice une high income economy. Un appel aux fonctionnaires, aux Mauriciens, aux cadres du secteur public, aux capitaines du privé – bref, tout le monde – pour que chacun participe à la concrétisation de ce deuxième miracle économique. Quelle est la formule de SAJ ? Nous vous disons tout.

 

Un discours attendu. Les dernières législatives et la victoire de l’Alliance Lepep avaient fait souffler un vent de changement sur l’île. Un vent d’espoir. Néanmoins, malgré le discours budgétaire du ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo, la mayonnaise économique n’avait pas pris. Les opérateurs économiques étaient inquiets. Les chômeurs toujours sans emploi. Nombreux sont ceux qui exigeaient même la prise de mesures décisives de la part du gouvernement. SAJ a tenu à préciser qu’il était nécessaire de lancer une opération de nettoyage afin de commencer sur de bonnes bases. «Le bulldozer continue son action», a-t-il précisé.

 

Et le budget de Vishnu Lutchmeenaraidoo ? À la poubelle. Bien sûr que non, estime SAJ. Il s’agissait d’un premier pas dans la bonne direction.

 

On prend les mêmes (ou presque). Et on recommence ? Le temps le dira. Et les aménagements du gouvernement suite à cette politique économique décidée par le Premier ministre le montreront. Le chef du gouvernement a déclaré qu’il existerait désormais «four key focus areas». Des secteurs dont il gérera les changements et surveillera les développements personnellement afin d’assurer le bien-être économique du pays : (1) le chômage, (2) soulager et même éradiquer la pauvreté, (3) l’ouverture du pays et une nouvelle politique pour l’accès aérien, (4) un développement durable et de l’innovation. Qu’est-ce qui sera fait pour ces catégories clés ? Pour l’instant, aucune réponse précise n’a été proposée.

 

Fly high. Ciel mauricien, ouvre-toi ! C’est le souhait de SAJ. Pour que Maurice soit une destination de choix et un passage essentiel pour ceux qui font des affaires. De plus, la création d’une compagnie aérienne régionale, avec les îles de la région et un regard tourné vers l’Afrique, tient visiblement à cœur à l’homme dont la vision économique va jusqu’à 2030. Il s’y intéresse tout particulièrement, a-t-il précisé.

 

100 000. C’est le nombre d’emplois qui devraient être disponibles d’ici 2019, affirme sir Anerood Jugnauth. 5 000 dans le secteur manufacturier, 15 000 dans les services financiers, 15 000 dans la construction, 3 000 au port, 15 000 dans le domaine de l’ICT/BPO, 2 000 pour la santé et le bien-être, 8 000 pour le tourisme, 25 000 pour soutenir l’économie océanique, 3 000 pour l’éducation et 9 000 dans les PME. Pour cette année, il prévoit la création de 16 000 emplois dans ces secteurs. Le gouvernement Lepep était attendu sur la question du chômage. Les annonces de SAJ se concrétiseront-elles ? Réponse aux prochaines statistiques.

 

Cash-flow. Pour créer des emplois, pour booster l’économie, le gouvernement a décidé de faire des investissements importants dans différents secteurs, d’un montant d’environ Rs 185 milliards dans le secteur manufacturier, l’économie océanique, les smart cities, le tourisme, les énergies renouvelables, entre autres. Au niveau du secteur privé, ce sont 40 projets (pour un investissement total de Rs 183 milliards) qui sont en cours.

 

Des infrastructures améliorées. Rs 15 milliards pour les cinq prochaines années afin de régler le problème de la congestion routière. Cinq nouveaux projets routiers seront mis en chantier : un raccord entre l’autoroute A3 et A1, un autre entre la A1 et la M1 à Sorèze, une ring road complète connectée à la M2, un échangeur au niveau de la M2 pour un accès direct au port et des échangeurs à Phoenix. Rs 75 milliards seront utilisées pour l’amélioration de la gestion des déchets, de la fourniture d’eau potable et d’électricité, et de la qualité des routes, entre autres.

 

Pour des employés du secteur public… améliorés. SAJ a été clair : il veut de la qualité, de l’innovation, de la passion, de l’efficacité et de la créativité. Il n’est pas le premier.

 

Pravind Jugnauth et Xavier-Luc Duval, ainsi que les autres ministres de son gouvernement, ont, bien entendu, salué ce discours.

 

Vive la croissance. Et si l’on en croit les prédictions de SAJ, elle sera de 5,5 % annuellement à partir de 2017, avec un PIB par habitant de plus de $ 13 500 d’ici 2018.

 

Pour transformer, des «core areas». Et il y en a 11. 11 secteurs qui font partie de la nouvelle architecture économique de Maurice. Ces piliers version SAJ sont : les industries, l’économie océanique, les PME, les services financiers, le pôle éducatif, l’innovation, la technologie et la communication, les smart cities, la santé et le bien-être, la biotechnologie, le tourisme et une île duty-free, les activités du port et l’airport hub.

 

Que ça produise ! Pour que le secteur manufacturier connaisse une petite révolution, le chef du gouvernement veut plus d’ouverture vers des produits pharmaceutiques, vers l’ingénierie de haute précision, sur les bijoux, entre autres.

 

Que ça crée ! Place à l’innovation avec le cloud computing, le développement de logiciels, entre autres. L’entrepreneuriat, c’est bien, le techno entrepreneurship, ce sera l’avenir, a confié SAJ. Pour rendre cela possible, il a parlé de la création d’incubateurs pour des jeunes entreprises créatives et innovantes. Avec la création des smart cities, c’est une île ultra connectée qui sera celle du deuxième miracle économique, donc. Ces cités 2.0 seront imaginées autour de quatre concepts clés : compétitivité économique, connectivité digitale, développement écologique et durable, et qualité de vie améliorée.

 

Une île connectée. D’ici la fin de l’année, 350 bornes wi-fi seront opérationnelles.

 

L’Afrique, c’est chic. Le regard tourné vers le continent noir et ses investisseurs. Mais aussi une main tendue vers l’Afrique à travers les investissements des entrepreneurs mauriciens. Le nouvel eldorado mauricien n’est pas aussi loin qu’on le pense. SAJ a annoncé des partenariats avec des pays tels que la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, entre autres.

 

Une vision hors côtes. L’avenir se trouverait-il dans nos eaux territoriales ? SAJ le croit (comme d’autres sous l’ancien régime avant lui). Et les discussions sont en cours avec des compagnies de pêche internationales pour la création d’usines qui transformeront les poissons et les fruits de mer à Maurice. Un National Ocean Council a été mis en place pour gérer et mettre en pratique tous les projets concernant l’économie océanique.

 

Des grands noms. Il les veut et il les aura ! Le leader de l’Alliance Lepep veut les plus grands et les meilleurs pour développer le secteur de la biotechnologie, celui de la santé et des études médicales (et, plus largement, l’enseignement tertiaire).

 

Smile ! You are on camera. Un revival ! Celui du secteur cinématographique. Le but : que des producteurs de film pensent à Maurice pour leurs tournages. Un scénario qui est plus que probable, estime le leader du gouvernement.

 

De port en port. Lors du discours budgétaire 2015-2016, il a été question d’agrandir le port. Tant mieux ! Ce haut lieu de Port-Louis est au centre de l’action rêvée de SAJ. Qu’il devienne un centre de pêche régional, mais aussi un petroleum hub. Le lieu de tous les trafics avec les pays de la SADC et du COMESA (à travers l’ouverture du secteur manufacturier) : «Nous avons la chance géographique d’être à la porte du continent africain qui attire de plus en plus l’attention internationale sur le plan des investissements et du business.» Un port aux services multiples – frêt, logistique, entre autres –, qui pourrait donc générer de nombreux emplois, estime le chef du gouvernement. Une idée qui séduit, précise-t-il : des investisseurs de Dubaï, de Chine, de Singapour sont en ligne de mire. Autre développement : la création d’une compagnie de transport régionale. Mais aussi un cruise terminal pour accueillir les bateaux de croisière (en plus d’œuvrer pour que Maurice soit plus présente sur la carte des croisières afin d’attirer plus de touristes). 

 

À votre service ! La création d’un ministère de la Bonne gouvernance, la relance du Financial Services Consultative Council, le traité de non-double imposition avec l’Afrique du Sud : autant de signaux positifs pour l’investisseur, estime SAJ. Mais ce n’est pas tout. Avec le traité entre Maurice et l’Inde, qui sera bientôt finalisé, des partenariats entre le stock exchange de Maurice et ceux de l’Inde, de Singapour et de Johannesburg, l’entrée de la bourse mauricienne à l’United Nations Sustainability Stock Exchange Forum, la visibilité de l’île sera accrue. L’arrivée de compagnies de courtage et d’assurance telles que Old Mutual, Cooper Gay Swett & Crawford, Prudential et Lloyds Group démontre que le pays ne souffre pas de la chute du groupe BAI, a précisé le Premier ministre. Un Captive Insurance Bill sera présenté à la prochaine rentrée parlementaire afin d’offrir un cadre légal à ce secteur qui apportera de la croissance et offrira des emplois à salaires intéressants.

 

Un partenariat plus concret entre le secteur privé et le secteur public. SAJ a lancé un appel aux capitaines du privé : qu’ils s’investissent afin que Maurice connaisse un second miracle, qu’ils acceptent un dialogue constructif avec le secteur public pour que le pays avance. D’ailleurs, pour que ce partenariat soit effectif, un steering committee public-privé sera lancé avec SAJ comme président. 

 

Tracas administratifs : à la poubelle ! Tous les retards, tous les soucis de permis seront minimisés. Les papiers nécessaires aux investisseurs seront prioritaires. SAJ a annoncé la création d’un High Powered Committee qu’il présidera afin d’offrir plus de facilités aux investisseurs.

 


 

Le SAJ show

 

Effervescence à Ebène. La cybercité reprend de ses couleurs en cette fin de matinée venteuse. La valse des berlines ressemble à une chorégraphie bien orchestrée. Des «hotesses» ici et là montrent le chemin vers la salle de conférence. Au sol, tapis rouge. C’est le Festival de Cannes ? Sans les stars, sans le glamour. Mais avec un film. Le lieu où se jouera la SAJmania est pleine à craquer. Pour asseoir tout le monde (les patrons du secteur privé, les ministres, les syndicalistes), il faut même sortir des chaises en plastique.

 

Un étouffant brouhaha émane des rencontres du moment. Mais silence, SAJ arrive. Tout le monde se met debout. Notre Premier ministre ferait-il partie de la royauté ? Mais non ! Ce n’est pas encore lui. Son entrée fracassante va de pair avec la musique de film conquérante, dramatique. Soutenu par ceux qui l’accompagnent, il arrive à monter sur l’estrade. Avec difficulté (mais chut ! Ça pourrait le fâcher). Son allocution, il la fera debout avec les cheveux fraîchement colorés, tendance noir de jais, qui tranchent avec le quadricolore mauricien affiché à l’écran.

 

 

Un peu plus de 45 minutes d’un discours lu au téléprompteur, avec la voix parfois vacillante, l’élocution un peu difficile, un épisode douloureux de gorge sèche. Néanmoins, le Premier ministre tient bon. Il enchaîne ses explications, lance des piques à l’ancien gouvernement, fait une ou deux pointes d’humour et jongle avec les chiffres et les phrases philosophiques : «Je ne suis pas là pour faire des promesses, je suis là pour dire à la nation que le deuxième miracle économique est à notre portée.» Il est question de «take the bull by its horns», de «burn the midnight oil», de «Jurassic Claws».

 

Le Premier ministre a droit à une standing ovation à la fin de son temps de parole. Et c’est là que le film entre en jeu, une façon de faire diversion pour qu’il descende de l’estrade. Au programme : un scénario digne de Bollywood. Maurice, avant. Maurice rêvé. Le film à la musique entêtante prend vite fin. Les invités, eux, se pressent vers la sortie, discutent, commentent ce discours-programme, ce budget qui n’en est pas tout à fait un. Et ce n’est pas l’arrivée des petits fours, des boulettes (un petit bol cinq ?) et des rafraîchissements, qui va les détourner de leurs apartés.

 


 

Ce qu’ils en pensent

 

Xavier-Luc Duval, ministre du Tourisme : «Booster notre économie»

 

«Cet excellent discours remet l’économie au centre des priorités du gouvernement. C’est un discours théorique, mais aussi pratique. L’accent est mis sur l’accessibilité aérienne et maritime. Cela va accroître notre connectivité pour booster notre économie.»

 

Roshi Badhain, ministre des Services financiers : «Le travail a commencé»

 

«SAJ a bien su expliquer la vision économique pour le pays pour les prochaines années. Le travail se poursuit.»

 

Étienne Sinatamboo, ministre des Affaires étrangères : «Pragmatique»

 

«Le discours est rempli de réalisme et reflète un état d’esprit positif, tout en demeurant pragmatique. L’accent mis sur la discipline, le sacrifice et le hardwork, les éléments nécessaires pour le succès du deuxième miracle économique.»

 

Anil Gayan, ministre de la Santé  : «Vision éclatante»

 

«C’est une vision éclatante pour l’avenir. Tout le monde doit travailler pour réaliser ce deuxième miracle économique. »

 

Pravind Jugnauth, leader du MSM  : «Le meilleur est à venir»

 

«La vision exprimée, c’est effectivement ce qu’on implémente depuis qu’on est au gouvernement et je n’ai aucun doute que le meilleur est à venir. »

 

Aurore Perraud, ministre de l’Égalité des genres  : «Relancer l’emploi»

 

«Les mesures mises en avant pour relancer l’emploi sont intéressantes. Cela soulagera beaucoup de familles.»

 

Vishnu Lutchmeenaraidoo, ministre des Finances : «Coup de force»

 

«Le deuxième miracle n’est pas loin. On a l’équipe gouvernementale, la volonté, la vision et la capacité de le faire maintenant.
Le PM a résumé d’une façon extraordinaire la volonté de son gouvernement d’aller de l’avant.»

 

Al an Ganoo, leader du Mouvement patriotique : «Bonnes intentions»

 

«Ce sont de bonnes intentions, mais tout est une question d’implémentation.»

 

Pradeep Jeeha, un des leaders adjoints du MMM : «Du déjà vu»

 

«C’est du déjà vu. Le discours est un exercice qui essaie de faire repartir la machine économique depuis qu’ils sont au pouvoir. Selon moi, c’est dommage qu’on soit arrivé jusqu’ici. Il n’y a pas une bonne équipe au sein du gouvernement pour relever le défi économique. Il faut savoir qu’on n’est plus en 1983, mais en 2015 et que le système économique demande de nouvelles idées.»

 

Sabine Azémia

 


 

Ce qu’ils en pensent

 

 

François Woo, Managing Director de la Compagnie mauricienne de textile : «Très refreshing»

 

«C’est un discours très refreshing, avec de bonnes propositions, et qui donnera sans aucun doute du punch à notre économie. J’accueille positivement et avec optimisme les mesures annoncées. Tous les ingrédients sont réunis pour réussir ce second miracle économique.»

 

Kee Chong Li Kwong Wing, président du Conseil d’administration de la State Bank of Mauritius Holdings Ltd  : «Une bouffée d’air frais»

 

«C’est une bouffée d’air frais et une lueur d’espoir. Nous avons la recette en main. Maintenant, nous devons tous retrousser nos manches et travailler dur pour reconstruire ce pays. Qu’on cesse de se plaindre ! Dans ce travail, nous avons tous une part de responsabilité.»

 

Girish Bucktowarsing, président du Mauritius Council of Social Service : «Travailler ensemble»

 

«Je pense que Maurice attendait depuis longtemps ces signaux. Que le Premier ministre vienne dire lui-même que les ONG feront partie de la prise de décision concernant d’importants sujets est important. Désormais, nous devons tous travailler ensemble.»

 

Louis Rivalland, Group Chief Executive de Swan  : «Faire preuve de discipline»

 

«Le mood est positif. Il a identifié quatre zones prioritaires, mais c’est la mise en application qui sera importante. Le fait que les secteurs privé et public travaillent ensemble ne peut être que positif pour le pays. Nous devrons faire preuve de discipline.»

 

Deepak Benydin, président de la Federation of Parastatal Bodies and other Unions  : «C’est l’espoir qui prime»

 

«Nous accueillons favorablement ces mesures.  Ces derniers mois, il y a eu du découragement. Aujourd’hui, c’est l’espoir qui prime.»

 

Gilbert Espitalier-Noël, Chief Executive Officer de New Mauritius Hotels  : «Répondre à son appel»

 

«Le discours du Premier ministre a rejoint nos attentes sur deux points : celui de placer l’économie au centre de nos préoccupations car elle avait été reléguée au second plan ces derniers temps et celui d’avoir un vrai leadership. Nous allons répondre à son appel.»

 

Raj Makoond, directeur du Joint Economic Council  : «Facilitateur de l’investissement»

 

«Relancer le dialogue entre le privé et le public est très important. L e privé joue un rôle très important car il emploie environ 80 % de la main-d’œuvre locale.»

 

Lilowtee Rajmun, directrice de la Mauritius Export Association  : «Le signal est très fort»

 

«Le signal est très fort pour le secteur manufacturier. Le message est clair et net : investissez et nous serons avec vous ! Les mesures annoncées ne pourront que bénéficier au secteur et créer de l’emploi.»

 

Arjoon Suddhoo, président d’Air Mauritius  : «Projet très valable»

 

«Ouvrir l’espace aérien d’Air Mauritius sur l’Afrique donnera une nouvelle dimension à notre aviation et de nouvelles ouvertures à l’économie. C’est un projet très valable et nous jouerons notre rôle.»

 

 

Amy Kamanah-Murday