Elle ne veut pas commenter son nouveau move. Mais Nandanee Soornack, qui vit en Italie, assure qu’elle le fera très prochainement «lors d’une conférence de presse qui aura lieu assez vite». Quand ? Elle ne le sait pas encore, dit-elle. «Il y a des procédures à suivre. Je dois voir avec mon avocat à Maurice. Mais aussi celui qui est en Italie. Il est très pris.» Néanmoins, cet exercice de communication n’aura pas lieu à Maurice : «Je ne reviens pas à Maurice pour le moment. J’ai d’autres priorités.»
La femme d’affaires a réclamé des dommages de Rs 400 millions à l’État et au commissaire de police. Elle a expliqué, dans une mise en demeure en date du 15 mars, qu’elle a été victime d’accusations et de charges criminelles infondées. Et qu’elle a subi la mauvaise foi des autorités et du nouveau gouvernement uniquement à cause de sa proximité avec Navin Ramgoolam. Suivant la demande d’extradition de Maurice (rejetée par la justice italienne récemment) pour qu’elle soit jugée dans son pays natal, elle avait passé trois jours en cellule policière et avait été assignée à résidence jusqu’au 28 février 2017.