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Navin Ramgoolam : «Je ne vais pas jouer au blame game»

Il a dû renoncer à son poste après neuf ans au pouvoir. Navin Ramgoolam a finalement soumis sa démission en tant que Premier ministre à la State House, hier. Arrivé avec un peu de retard, alors que le rendez-vous avec le président Kailash Purryag était fixé à 17 heures, Navin Ramgoolam est ressorti après plus d’une heure, la mine déconfite. Après quelques regards furtifs aux journalistes qui l’attendaient sur le parvis du Réduit, il leur a finalement adressé quelques mots : «Comme prévu j’ai soumis ma démission en tant que Premier ministre de la République et j’ai essayé de le faire dans les plus brefs délais.» Navin Ramgoolam a aussi tenu à féliciter sir Anerood Jugnauth : «Je lui souhaite bonne chance.»

 

Quant aux critiques lancées à son encontre par Paul Bérenger dans la matinée d’hier, il a simplement déclaré qu’il n’allait pas entrer dans un jeu d’accusations et qu’un comité allait bientôt être mis sur pied afin d’analyser les raisons de la défaite de l’alliance PTr-MMM. «Je ne vais pas jouer au blame game. Nous allons tirer nos conclusions. Nous connaissons déjà certaines raisons.» Répondant à une question concernant son avenir politique, il a simplement déclaré qu’il allait réunir son bureau politique dans les jours à venir afin que le PTr puisse organiser son congrès annuel en vue de renouveler ses instances. Concernant l’annonce de Bérenger concernant la cassure de l’alliance PTr-MMM, Navin Ramgoolam a répondu du tac au tac : «C’est obvious !»

 

Au total, le leader du PTr a occupé le poste de Premier ministre durant 14 ans, de 1995 à 2000, puis de 2005 à 2014. Il a toujours été élu en tête dans la circonscription n°5 depuis 1991 même quand son parti a perdu les élections à deux reprises. Mais la sixième fois s’est soldée par un échec. Rien ne laissait présager que cet avocat et médecin de formation allait être éjecté de son bastion par trois néophytes. Il arrive en quatrième position avec plus de 3 000 voix le séparant du troisième élu. Un coup dur pour lui et son parti qui n’a que quatre députés à l’Assemblée nationale.