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Mes souvenirs de Pâques

Entre la chasses aux œufs et le déjeuner familial, Claudia, Daniella, Karen, Pascal et Vivek racontent leur fête de Pâques.

Ils ont tous une histoire, une anecdote ou encore un moment spécial à raconter autour de la fête qui marque la résurrection de Jésus-Christ. Récit de quelques tranches de vie…

Pour certains, il s’agit de la grand-messe à l’occasion de la veillée pascale. Pour d’autres, ce sont les déjeuners familiaux, les échanges d’œufs en chocolat ou encore les parties de chasse pour retrouver les petites friandises cachées dans le jardin de grand-mère.

La fête de Pâques, qui marque la résurrection de Jésus-Christ, est surtout synonyme de célébration, «la victoire de la vie sur la mort», un jour de partage, où prime la bonne humeur. Ce n’est pas Pascal François qui dira le contraire.

Né une veille de Pâques, le 18 avril 1992, il doit son prénom, précise-t-il, à cette célébration qui est un moment important du calendrier catholique. Pour lui, tous ses souvenirs le ramènent à des moments heureux. «Je me souviens de la chasse aux œufs avec mes cousins chez ma tante Gilberte, à Quatre-Bornes», confie le jeune homme. Comme un rituel, chez les François, la tradition des rencontres se perpétue toujours.

Mais comme chaque année, Pâques rime aussi, pour Pascal, avec messe : «Je me fais un devoir d’aller assister à la cérémonie pascale.» Ayant été enfant de chœur, il a, pendant longtemps, été au centre de cette cérémonie empreinte de symbolisme.

Aujourd’hui, c’est dans la joie que tous ses proches vont se réunir autour d’une table bien garnie : «On sera tous autour de mémé Lise, qui a 87 ans, pour ce qu’on appelle, chez nous, un déjeuner dînatoire. C’est un bring and share où tout le monde participe et contribue. Il y a généralement du canard, des curry en tous genres et des salades, entre autres.» Au programme également : un bingo et du rire où tout le monde s’amuse et se détend. «C’est vraiment l’occasion pour toute la famille de se retrouver», confie Pascal.

Chez Claudia Labon, Pâques rime aussi avec traditions familiales : «Comme je viens d’une grande famille – nous habitions dans la même cour avec mes cousins –, nous participions tous à une chasse au trésor.» Puis, tous se réunissaient autour d’une grande table : «Les parents préparaient des petits sacs avec des chocolats pour tous les petits.» Et chaque dimanche de Pâques, pour Claudia, se ressemblait : «Le déjeuner, c’était chez la famille de ma maman et le soir, on se retrouvait chez celle de mon père.»

Ces «get together» sont toujours très attendus : «Tout le monde prépare quelque chose et tout est disposé comme pour un grand buffet ouvert.» D’ailleurs, c’est ce qui est prévu pour aujourd’hui, bien évidemment «après la messe», précise Claudia qui ne manquera pas non plus de participer à la distribution de chocolats avec tous ses cousins, les mêmes avec qui, petite, elle participait à la traditionnelle chasse aux œufs.

C’est exactement le même souvenir qui revient à Daniella Grandcourt-Rome lorsqu’on lui demande ses meilleurs souvenirs entourant la fête de Pâques. «La messe était de rigueur», lâche-t-elle avant de nous raconter son emballement et son impatience d’aller à la chasse une fois réveillée : «Dès le saut du lit, j’attendais ce moment.»

Karen Antonica garde aussi de très bons souvenirs de cette fête très spéciale pour elle. C’est la dimension spirituelle, dit-elle, qui doit primer : «C’est avec ma nouvelle famille chrétienne – je fréquente l’église évangélique La Fraternité chrétienne, à Roche-Bois – que je me suis rendu compte de ce qu’est la Pâques.» À chacun sa façon de la célébrer.

Même s’il n’est pas catholique, Viveksing Urjoon a aussi une relation particulière avec cette célébration chrétienne : «J’étais jeune, j’avais peut-être 8 ans et je ne comprenais pas vraiment le symbolisme autour de cette fête. Par contre, je me rappelle de la dimension de partage qui primait. Mes voisins venaient nous rendre visite à la maison et nous offraient des oeufs en chocolat. Certains m’invitaient même à venir chez eux. C’était pour moi très particulier.»

Pour lui, ces moments resteront à jamais des souvenirs inoubliables construits autour de la fête de Pâques…

 


Un morceau de la soutane ensanglantée de Jean-Paul II exposé

Une relique du pape Jean-Paul II a été donnée à la paroisse de St-Julien, située a quelques kilomètres de Flacq, et elle y sera exposée jusqu’au dimanche 27 avril, jour de la canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII. L’initiative de demander une relique de Jean-Paul II revient au père Tadeusz Kud, prêtre polonais, qui exerce son ministère à Maurice depuis 1996, et qui actuellement curé de la paroisse de St Julien.

La relique consiste en un morceau de la soutane ensanglantée de Jean-Paul II, suite à la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet en 1981. Le père Tadeusz Kud célébrera une messe le 27 avril, à 11h30, en simultané avec la messe de la canonisation, à Rome.