• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Saisie de Rs 10 millions de cannabis à Pointe-aux-Sables - Incriminé par son oncle, le policier Brian Beauger nie toute implication
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression

Maisons à l’amiante : marcher pour faire bouger les choses

Plusieurs familles veulent alerter le gouvernement.

Elles poussent des cris d’angoisse. Des appels à l’aide. Des mots de colère. Plusieurs centaines de familles, qui veulent bénéficier d’un plan national de désamiantage de ces maisons de type EDC/ex-CHA, ont décidé de descendre dans la rue pour faire part de leur frustration, cette semaine, lors d’une marche organisée par Lalit. De leur peur aussi : dans ses vieilles maisons, les panneaux, faibles remparts contre les plaques d’amiante, sont dégradés et représentent un vrai danger pour la santé (le lien entre l’amiante et certains cancers n’est plus à prouver).

 

Pour Rajini Lallah de Lalit, il est nécessaire d’activer les choses : «Plus les jours passent, plus la santé de ces familles est en danger.» Le relogement de ces familles se doit d’être une priorité. Alors, faire entendre sa voix, c’est rappeler qu’on existe. Descendre dans la  rue, c’est redire que le problème est là, même s’il est oublié. À travers l’île, ce sont quand même 3 113 familles qui résident dans des habitations où l’amiante est présente. Grand-Port, cité Argy, Bois-Chéri, Henrietta, Case-Noyale, Grand-Gaube et Piton, entre autres, sont des régions concernées. 

 

La mobilisation ne s’arrête pas là : d’autres actions sont à prévoir en attendant une prise en considération effective des autorités.